Un Atlas des plaques commémoratives pour sanctuariser la mémoire de Paris

Le saviez-vous ?

Mise à jour le 21/09/2023

Plaque commémorative en hommage aux victimes
Avec l’Atlas des plaques commémoratives, Paris se dote d’un nouvel outil de découverte de son histoire et de sa mémoire dans l’espace public.
Destiné à tous, aux chercheurs comme aux curieux, aux passionnés tout autant qu’aux promeneurs occasionnels, ce nouvel Atlas inventorie de façon thématique et localise sous la forme d’une carte les plaques commémoratives visibles sur les murs de la capitale.

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2 200 plaques dans tout Paris

Paris est la ville française qui compte le plus de plaques commémoratives, soit 2 200 ! Cette signalétique rend hommage, sur des lieux symboliques, à des personnalités, des faits ou des périodes. Sur des pierres, du verre ou du métal, installées en hauteur sur les murs, ces plaques sont un des marqueurs de notre identité urbaine.
Héritières des inscriptions qui existaient déjà avant la Révolution de 1789, elles renaissent au XIXe siècle grâce à la création, le 19 mars 1879, du Comité des inscriptions parisiennes. Ce comité est chargé de répertorier les « souvenirs locaux qu’il importe de conserver et de perpétuer au point de vue de l’histoire, de l’art, de la science ou dans l’intérêt de l’instruction populaire et du développement des sentiments civiques et patriotiques ».
Les plaques commémoratives connaissent ensuite un apogée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avec l’apposition de plus de 800 plaques rappelant le souvenir des héros et martyrs de la Résistance et des combats de la Libération.
Plaque commémorative de la rafle du  Vél d’Hiv’ (15e)
Depuis, la municipalité poursuit le travail de mise en valeur de son patrimoine et de ces femmes et hommes illustres. Au fil du temps, d’autres plaques ont également été ajoutées à l’initiative de personnes privées (associations, copropriétés, familles) sans intervention directe de la Ville.

Un travail de fourmi mené par des universitaires

Soucieuse d’évaluer et de mieux faire connaître ce patrimoine grâce à de nouveaux outils de médiation, la direction des Affaires culturelles de la Ville de Paris s’est rapprochée, dès 2016, d’une équipe de chercheurs universitaires, menée par Florence Bourillon, Olivier Millet et Laurent Coudroy de Lille. Ils ont mené une réflexion sur l’histoire de ces plaques et ont commencé à les recenser avec leurs étudiants.
Durant des mois, plusieurs équipes de jeunes ont parcouru les rues de Paris pour prendre en photos les plaques et les géolocaliser. De cette première observation du paysage mémoriel est née la volonté de le faire partager aux Parisiens et à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de Paris.
La base de données sera complétée et actualisée régulièrement.
Ce projet s’inscrit dans le travail de mémoire mené par la Ville de Paris en dialogue avec les institutions culturelles et les associations. Les lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale sont inventoriés dans le Mémorial de la Grande Guerre de la Ville de Paris, tandis que le Mémorial de la Shoah rend hommage aux victimes du génocide de la Seconde Guerre mondiale.

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