Vous sortez en club ? Oubliez les bouteilles d’eau en plastique et ramenez vos gourdes !

Actualité

Mise à jour le 08/10/2024

Personnes dansant en discothèque.
À travers l’initiative du Club Zéro Plastique, des lieux emblématiques de la fête parisienne abandonnent la vente des bouteilles d’eau en plastique à usage unique pour réduire leur impact environnemental. À la place, ils incitent les clubbeurs à apporter leur propre gourde via la campagne #RamèneTaGourde.
Polluante pour la planète et onéreuse pour son consommateur, la bouteille d’eau en plastique a longtemps été la norme pour s’hydrater dans les clubs. Mais c’est bientôt de l’histoire ancienne avec le Club Zéro Plastique – regroupant depuis 2023 24 établissements festifs français, la fondation Bye Bye Plastic et le syndicat Culture Nuit – qui veut changer les habitudes à travers sa campagne #RamèneTaGourde.
Le cheval de bataille de ces établissements membres : dire adieu à la bouteille plastique d’ici la fin de l’année 2024 et inciter les autres lieux de vie nocturne à les rejoindre.

Le plastique n’est plus fantastique

Parmi les clubs parisiens engagés dans cette campagne, grâce à laquelle chaque danseur peut ramener sa gourde, se trouvent le Rex Club (Paris Centre), le Badaboum (11e), La Machine du Moulin Rouge (18e), la Station-Gare des mines (18e) ou encore le Glazart (19e).
Dans un communiqué commun, ils expliquent leur démarche : « La France figure parmi les cinq plus grands consommateurs de plastique au monde. […] En comptant uniquement les 24 lieux engagés dans la suppression des bouteilles à usage unique, on estime une sauvegarde annuelle de minimum 4,8 tonnes de plastique. »

La gourde, une nouvelle habitude

Si la gourde fait partie des incontournables dans les festivals de musique, elle restait bien souvent interdite dans les établissements de nuit. Il faut dire que la vente des bouteilles d’eau en plastique représente environ 4 % des bénéfices de la vente totale des boissons pour un établissement, rappelle le Club Zéro Plastique.
Aujourd’hui, plutôt que de garder cette manne financière, les membres du collectif ont choisi de devenir acteur de la transition écologique !