Bourses de recherche sur les études de genre et sur l’antisémitisme et la xénophobie : les lauréats 2020

Actualité

Mise à jour le 17/12/2020

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Mur des noms après renovation au mémorial de la Shoa
Paris soutient et récompense la recherche sur les études de genre et sur l’antisémitisme et la xénophobie.

Bourses de recherche de la Ville de Paris sur les études de genre

Ces bourses de recherche, dont l’année 2020 voit se tenir la quatrième édition, prennent le relais des Prix des Etudes de Genre, qui, depuis 2006, encouragent la recherche sur les relations femmes/hommes.
Afin de promouvoir les politiques d’égalité et contribuer à la diffusion des connaissances sur ces sujets, la Ville de Paris, en partenariat avec l'Institut Emilie du Châtelet, décernera cette année ces nouvelles bourses à deux lauréat.e.s portant deux projets de recherche traitant des questions de genre, conçus et réalisés dans un établissement parisien.

Les lauréates 2020 sont…

  • Tania LEJBOWICZ pour son projet de recherche intitulé «Parcours féminins atypiques et violences sexuelles : quels liens entre les écarts aux normes de genre et les expériences des violences ? » entrepris à l’université Paris Nanterre et à l’Institut National d’Etudes Démographiques.
  • Amandine LE BELLEC pour son projet de recherche intitulé « Les droits LGBT comme « valeur européenne » : Les politiques sexuelles du Régime d’Asile Européen » entrepris à Sciences Po Paris et à l’Université de Trente (Italie).
Chacune des deux lauréates reçoit une bourse de recherche de la Ville d’un montant de 10.000 euros.

Bourses de recherche de la Ville de Paris sur l'antisémitisme et la xénophobie

L'engagement de la Ville de Paris contre la xénophobie et l’antisémitisme est constant et se traduit au quotidien par de nombreuses campagnes d’information, d’éducation, des expositions, événements et commémorations
Parce que les formes d’intolérance sont multiples et toujours d’actualité, elles appellent à une vigilance sans cesse renouvelée. La Ville de Paris encourage la recherche universitaire sur ces sujets.
Il s’agit non seulement de contribuer à une prise de conscience collective sur ces phénomènes qui perdurent, mais aussi, en les comprenant mieux, d’aider à les combattre et à conduire des politiques publiques plus efficaces.
Suivant la recommandation du Conseil du patrimoine, la Ville de Paris a donc créé deux bourses de recherche sur la xénophobie et l'antisémitisme.
D’un montant de 10.000 € chacune, elles sont décernées chaque année à un.e candidat.e français.e et un.e candidat.e étranger.e s’étant distingué.e par la qualité de son projet de recherche.

Les lauréat.e.s 2020 sont…

  • Marie-Pierre HARDER pour son projet de recherche intitulé « Ponts de mémoire ? “Poéthiques” intersectionnelles du partage des mémoires de la Shoah et de l’esclavage dans l’espace transatlantique (Europe, États-Unis, Caraïbes) » entrepris à l’université Sorbonne Université Lettres.
  • Anthony BLANC pour son projet de recherche intitulé « Production et usages des images du périple des migrants et réfugiés en mer Méditerranée (2015-2020) » entrepris à l’université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.
Chacun des deux lauréat.e.s reçoit une bourse de recherche de la Ville d'un montant de 10 000 euros.