EX-AEQUO : découvrez les 24 œuvres d’art dans 24 équipements sportifs !

Dossier
Mise à jour le 04/07/2024
Photo de 1-0 de Valentin Guillon au Gymnase Patriarches
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C'est la rencontre entre l’art et le sport : à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques, la Ville déploie 24 œuvres d’art dans 24 équipements sportifs parisiens. Le programme EX-AEQUO permet constitue un héritage des Jeux et met en lumière la vitalité de la création parisienne.
Imaginées et réalisées par des artistes, designers ou encore des élèves des écoles d’art appliqués de la Ville de Paris, les œuvres du programme EX-AEQUO sont représentatives de la diversité de l’esthétique contemporaine. Et ce sont tous les arrondissements qui en profitent !
Un projet réalisé dans le cadre de l’Olympiade culturelle.
Photo de la conception de l'oeuvre Super pouvoirs de Chloé Dugit-Gros au Centre sportif Maryse Hilsz

Chloé Dugit-Gros

Conception de l'œuvre "Super pouvoirs" de Chloé Dugit-Gros au Centre sportif Maryse Hilsz (20e).

Photo de la conception de l'oeuvre Super pouvoirs de Chloé Dugit-Gros au Centre sportif Maryse Hilsz

Chloé Dugit-Gros

Conception de l'œuvre "Super pouvoirs" de Chloé Dugit-Gros au Centre sportif Maryse Hilsz (20e).


Playground, Jardin Nelson Mandela (Paris centre)

Artistes : Les élèves de l'EPSAA (Marine Bezamat, France Bozdemir, Maud Brigand, Diane Cash, Caroline Chantalat, Inès Chastaing, Daria Chuvatin, Matthéo Comte, Juliette D’Angela, Angélique Danapoubady, Germain Diore, Calixte Dugelay)
Oeuvre : Playground, 2023. Habillage graphique sur plaque de dibond.
Onze étudiants de l’EPSAA ont fait appel à leur créativité et à leur talent afin de permettre à tous les publics, y compris les jeunes, de participer en tant qu’acteurs à l’Olympiade culturelle. Les étudiants ont imaginé un graphisme inspiré d’une grille permettant une mise en page pensée, structurée, efficace et compréhensible de tous à partir des symboles et des éléments forts de ce rendez-vous sportif mondial que sont les Jeux de Paris 2024. Les étudiants se sont imprégnés de l’esprit d’un tel événement d’envergure internationale, à la fois fédérateur et festif. Le fruit de leur création est exposé sur les grilles du Playground des Halles (4e).
Jardin Nelson Mandela
32, rue Berger
75001 PARIS

Des bras ondulatoires, solarium de la piscine Marie Marvingt (Paris Centre)

Artiste : Eva Taulois
Oeuvre : Des bras ondulatoires, 2024. Peinture acrylique.
Née en 1982, Eva Taulois vit à Nantes, où elle a installé son atelier dans une ancienne piscine. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’étranger. Elle enseigne la peinture à l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (site de Quimper). L'artiste s’intéresse à la souplesse des matériaux, à leur capacité à s’adapter, à être une chose et une autre. Ses œuvres proposent ainsi une fusion de l’art et de la vie, permutant entre peintures, sculptures, architectures, mobiliers, costumes et accessoires. Elle propose des récits notamment dans l’usage de l’exposition et ses potentiels fictionnels.
Pour le solarium de la piscine Marie-Marvingt (4e), Eva Taulois a imaginé une peinture murale « solaire ». Des lignes structurent la composition et dialoguent avec des formes et des surfaces colorées dans une imbrication qui offre beaucoup de liberté. L’œuvre évoque le déplacement, la circulation, le mouvement des corps et la fluidité. Il y a des gestes amples autant dans la natation que dans l’expérience de la peinture.

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Vidéo Youtube
Piscine Marie-Marvingt
16 rue du renard
75004 PARIS
L’accès au centre sportif est réservé aux clubs et associations.

1–0, Gymnase Patriarches (5e)

Artiste : Valentin Guillon
Oeuvre : 1 – 0, 2024. Peinture acrylique.
Né en 1993, Valentin Guillon est diplômé de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Son travail se nourrit de l’univers du jeu et du sport et se décline dans des projets d’installations in situ, des peintures murales monumentales ainsi que sur bois, son médium favori.
À la frontière entre abstraction et figuration, 1 - 0 est un duo de peintures murales conçu pour le gymnase Patriarches (5e). Les compositions construites sur la base de deux signes face à face se répondent tant dans les couleurs que dans les formes. Telle une danse orchestrée par les lignes du terrain, les deux œuvres mettent en jeu le corps, ses possibles parcours, les manières de l’inclure et de l’exclure. On peut ainsi voir se dessiner la représentation de joueurs qui évoluent et jouent dans l’espace par des mouvements de différentes vitesses et intensités.
Gymnase Patriarches
6, place Bernard Halpern
75005 PARIS
L’accès au centre sportif est réservé aux clubs et associations.

Les mirages de l’or, gymnase Saint-Germain (6e)

Artiste : Nathalie Talec
Oeuvre : Les mirages de l’or, 2024. Toile tendue sur châssis, aluminium et bois, feuille d’or.
Née en 1960, Nathalie Talec vit et travaille à Paris. Cheffe d’atelier aux Beaux Arts de Paris, l’artiste est bercée par les récits d’explorateurs tel Paul-Emile Victor. Dès les années 1980, elle crée un univers science-fictionnel poétiquement glacé. En quête de pureté originelle et fascinée par l’action du froid, elle expérimente à travers lui les questions de perception, étudie l’action des phénomènes chimiques ou atmosphériques sur les éléments et laisse se tramer des récits à travers ses dessins, photographies, sculptures, installations, performances ou œuvres sonores.
Pour le centre sportif Saint-Germain (6e), l’artiste propose une œuvre monumentale comme un « mirage doré » évoquant la dynamique d’un corps en apesanteur, renversé et cerné d’un archipel de géographies imaginaires. Précieux, pur, brillant, dense, l’or vibre dès l’entrée du site. Mais, si sa couleur est celle de la victoire, transfigurant l’énergie de l’homme dans ses aspirations les plus hautes, la culbute suspendue traduit ici la possibilité d’une chute : aucune gloire n’est éternelle.

Gymnase Saint-Germain
12 rue Lobineau
75006 PARIS
L’accès au centre sportif est réservé aux clubs et associations.

L’entrevue, Gymnase Camou (7e)

Artiste : Coraline de Chiara
Oeuvre : L’entrevue, 2024. Peinture acrylique.
Née en 1982 à Jakarta (Indonésie), Coraline De Chiara est diplômée de l’École nationale des beaux-arts de Paris en 2011. Lauréate du prix LVMH des jeunes créateurs (2009), elle a participé à de nombreuses expositions (Palais de Tokyo, Paris, Musée d’Art contemporain de Rochechouart, Palais des Beaux- Arts, Paris…). Jouant librement avec les styles et les époques, Coraline aime faire cohabiter des opposés, tel un terrain de jeu qu’elle aurait séparé en deux, tout en essayant de les faire fonctionner sur un même plan. Étirements, dégradés, strates, calques et caches, la peinture est pour elle une illusion vivante.
En s’appuyant sur les fenêtres existantes du mur du gymnase, l’artiste compose une baie vitrée en trompe-l'œil, frangée de rideaux aux rayures vives reprenant l’esthétique de ses toiles Entrevues. Un soleil orange dans l’axe du panier de basket-ball surplombe l’ensemble. Le rapport d’échelle entre le volume du gymnase et ces fenêtres amplifiées peintes crée un trouble et incite le spectateur et le sportif à voir entre les lignes.
Gymnase Camou
35 avenue de la Bourdonnais
75007 PARIS
L’accès au centre sportif est réservé aux clubs et associations.

Les figurants #8, Patère #1 et Influenza, Rainbow warriors au Centre sportif Jacqueline Auriol (8e)

Artiste : Jacques Julien
Oeuvres :
  • Les figurants #8, 2021. Bois peint, silicone et métal peint.
  • Patère #1, 2019-2021. Bois peint et métal peint.
  • Influenza, Rainbow warriors, 2003. Sculpture en céramique

Jacques Julien est sculpteur. Diplômé de l’école des beaux-arts de Grenoble, il travaille principalement par assemblage en manipulant des fragments de matériaux ou d’objets qui constituent le fonds de son atelier. Pour commencer une sculpture, il part des matériaux qui l’entourent qui sont modifiés, poncés, remodelés ou peints. Il travaille en série sur plusieurs pièces en même temps.
Patère #1 fait partie d’une série se fixant au mur. Jacques Julien se confronte ici à l’opposition historique entre la peinture et la sculpture, qu’il dépasse dans des assemblages d’objets et de textures diverses, évoquant librement des pratiques sportives hybrides. Dans Les Figurants, il joue avec les codes de la sculpture traditionnelle, comme avec l’élément du socle.
La pratique de Bruno Peinado mêle la sculpture, les installations, le dessin, la vidéo ou plus récemment la peinture. Il donne à voir des œuvres ludiques qui témoignent de notre monde contemporain. L’artiste procède par appropriation et détournement de formes issues de la culture populaire (jeux vidéo, musique, cinéma), de l’art classique ou encore du marketing (publicité, marques, logos).
Avec Influenza, Rainbow warriors, la technique céramique, par essence fragile, est associée à un symbole de la street culture : le skate-board. Détourné de sa fonction, il devient un objet décoratif. L’ornement composé de fleurs parmi lesquelles se dissimule une fleur de lys stylisée ajoute une note kitsch à l’oeuvre.
Centre sportif Jacqueline Auriol ex Beaujon
7 Allée Louis de Funès
75008 Paris
L’accès au centre sportif est réservé aux clubs et associations.
Photo de la conception de l'oeuvre de Lisa-Ouakil au Centre sportif Max Rousié

Lisa Ouakil

Conception de l'œuvre "Ode" de Lisa-Ouakil au Centre sportif Max Rousié (18e).

Photo de la conception de l'oeuvre de Lisa-Ouakil au Centre sportif Max Rousié

Lisa Ouakil

Conception de l'œuvre "Ode" de Lisa-Ouakil au Centre sportif Max Rousié (18e).

L’île aux singes, gymnase Paul Valeyre (9e)

Artiste : Antoine Carbonne
Oeuvre : L’île aux singes, 2024. Peinture acrylique.
Né en 1987 à Paris, Antoine Carbonne est diplômé de l’École nationale des beaux-arts de Paris en 2011. Il a également étudié au Hunter College de New-York. D’abord intéressé par la bande dessinée, il se tourne vers la peinture où il expérimente différentes formes de narration dans une image unique.
Prenant la forme d’une aventure « dont vous êtes le héros », ses premières expositions représentent des espaces de projection dans lesquels chacun. e est libre de mettre une tension narrative. Des tableaux grand format permettent une immersion dans des paysages aux couleurs pures.
Pour le centre sportif Valeyre (9e), Antoine Carbonne a choisi de représenter un monde en cours de réchauffement. Le réseau de plantes qui évolue dans ses deux peintures murales est inspiré de fleurs de jungle rampantes ainsi que des essences grasses. Ces formes végétales aux couleurs vives et « vivantes » évoquent un rapprochement avec une végétation que l’on trouve dans des villes ou des pays du sud.
Gymnase Paul Valeyre
24 rue Marguerite de Rochechouart
75009 PARIS
L’accès au centre sportif est réservé aux clubs et associations.

La lutte finale, centre sportif Jean Verdier (10e)

Artiste : Ivan Messac
Oeuvre : La lutte finale, 1975. Peinture acrylique.
Né en 1948, Ivan Messac est peintre et sculpteur autodidacte. Il est l’une des figures du mouvement de la Figuration narrative, mouvement artistique apparu dans les années 1960, en opposition à l’abstraction et à l’art conceptuel. Marqué par les évènements de Mai 68, Ivan Messac n’hésite pas à investir ses toiles de ses engagements, tout en jouant des codes esthétiques du pop art américain.
Dans La Lutte finale, l’artiste met en œuvre un code couleur. Celui-ci est un outil permettant de mettre en exergue certaines parties du sujet comme pour en révéler ses multiples niveaux de lecture : le jaune représente la neutralité de la thématique sportive tandis que le bleu évoque la dépendance du joueur à un club. Enfin le rouge exprime la victoire, la libération et par extension le combat ; le motif du poing a déjà été exploité par l’artiste dans Noble Art (1973), une série de peintures consacrée aux joueurs de boxe qui sous-tend une analogie entre artiste et athlète.
Gymnase Jean Verdier
11 rue de Lancry
75010 PARIS
L’accès au centre sportif est réservé aux clubs et associations.

Le reflet dans les airs, Gymnase Château Landon (10e)

Artiste : Lassana Sarre
Oeuvre : Le reflet dans les airs, 2024. Peinture acrylique.
Né en 1994, Lassana Sarre vit à Paris. Artiste plasticien et peintre, il est diplômé de la Villa Arson à Nice. Inspirée par son environnement familial - et notamment la ville où il a grandi, Vitry-sur-Seine - ainsi que par les questions coloniales et contemporaines, son œuvre mêle amis proches et figures historiques. Dans ses toiles, souvent de grand format, couches et sous-couches sont apparentes et témoignent du cheminement de l’idée, d’une action en train de se faire. Ses identités historiques, culturelles et sociales le mènent à repousser les limites de la peinture en créant des scènes dont la disproportion saisit l’attention.
Pour le gymnase Château-Landon (10e), Lassana Sarre a choisi de représenter l’athlète légendaire Maryse Éwanjé-Épée. Entre 1983 à 2007, celle-ci détient le record de France de saut en hauteur en franchissant la barre d’1,96 mètre. Entre ciel et terre, Lassana Sarre nous montre deux silhouettes, celle de Maryse et son reflet, s’envolant dans un mouvement plein de puissance et de grâce.
Gymnase Château-Landon
46 rue du Château-Landon
75010 PARIS

Effervescence, Piscine Cour des Lions (11e)

Artistes : Sibylle Esposito, Judith Henry (École Boulle), Céane Jelsch, Laurine Navet (École Estienne)
Oeuvre : Effervescence, 2024. Vitrophanies.
Le projet Effervescence est une œuvre graphique installée sous forme de vitrophanie (sticker décoratif) sur la façade de la piscine de la Cour des Lions (11e). Cette création artistique, représentant le mouvement et l’ondulation du corps, de la nage et de l’eau, vient animer les baies régulières du bâtiment. Depuis la rue, on découvre la fresque qui se déroule sur l’ensemble des baies du rez-de-chaussée des deux façades de la piscine.
Celle-ci paraît abstraite quand on est proche, évoquant le mouvement de l’eau, mais la composition prend tout son sens lorsque l’on s’éloigne pour découvrir des silhouettes qui s’étendent sur plusieurs mètres. L’intervention est complétée d’une animation digitale qui donne vie à l’oeuvre. La dynamique de la nage et le déplacement des passants devant la fresque y sont mis en valeur.
Ce projet est issu d’un partenariat entre l’École Boulle et l’École Estienne, avec l’accompagnement du Bureau du Design, de la Mode et des Métiers d’Art de la Ville de Paris.
Piscine de la Cour des Lions
9, rue Alphonse Baudin
75011 PARIS

Boïngs & Bams (Les couleurs du Big Bang), gymnase de la Fontaine-au-Roi (11e)

Artiste : Florian Viel
Oeuvre : Boïngs & Bams (les couleurs du Big Bang), 2024. Peinture acrylique.
Le parisien Florian Viel est diplômé des Beaux-Arts de Paris. Après un mémoire sur l’émergence des plantes dans l’art, Florian Viel interroge le regard occidental sur les tropiques. Entre clichés et fantasmes d’un ailleurs enchanté, il déjoue nos stéréotypes du monde tropical en créant un univers coloré et pop qui mêle abstraction et dessin figuratif.
Pour le hall d’accueil du centre sportif Fontaine-au-Roi (11e), Florian Viel a conçu une œuvre murale qui s’inspire de la dynamique et de l’émulation propres à ce lieu. L’écho du rebond des balles, la clameur des appels de démarcation, le soupir de soulagement de l’athlète après l’effort… autant de sons, transposables en onomatopées, que l’artiste retranscrit dans sa composition pour révéler cette vitalité comme acte créateur, « une concentration d’énergie si forte qu’elle résonne jusqu’aux confins de l’Univers ». Tirés d’une faune et d’une flore exaltées, les motifs de son œuvre ainsi combinés évoquent des chimères en train de se former après l’éclat du Big Bang, tels des athlètes en formation, s’entraînant en vue d’exploits à venir.
Gymnase de la Fontaine-au-Roi
100 rue de la Fontaine-au-Roi
75011 PARIS
L’accès au centre sportif est réservé aux clubs et associations.

Les Grimpeurs libres, gymnase Léon Mottot (12e)

Artiste : Epsylon Point
Oeuvre : Les Grimpeurs libres, vers 1990. Peinture aérosol sur toile.
Epsylon Point est un pionnier de l’art urbain en France. Il réalise ses premiers graffitis à la fin des années 1970 puis développe une pratique du pochoir en couleurs à partir de 1983 dans le quartier de Balard (15e). Il prend part au premier rassemblement des « graffitistes » organisé par le collectif VLP (Vive La Peinture) aux côtés d’artistes tels que Miss.Tic, Speedy Graphito, Blek le Rat, Jef Aérosol ou encore Futura 2000. Son travail traite de sujets sociaux et politiques mais puise également dans les pratiques sportives telles que l’escalade, le cirque ou encore le kung-fu.
L’œuvre Les Grimpeurs libres a été créée à partir de matériaux de réemploi : Epsylon Point récupère des toiles et bricole ses propres châssis. Sur le fond abstrait, réalisé par des variations de pression, se distinguent des figures de la grimpe, parmi lesquelles le champion Patrick Edlinger. L’artiste expérimente avec les effets de matière produits par la bombe de peinture aérosol : la formation de bulles, l’effet répulsif des peintures, les craquelures ou encore les coulures. Des teintes acidulées et des figures dynamiques se dégagent les sensations de liberté et d’adrénaline procurées lors de la pratique de l’escalade libre.
Gymnase Léon Mottot
17 cité Moynet
75012 PARIS
L’accès au centre sportif est réservé aux clubs et associations.

Espaces de jeux, Gymnase Reuilly et piscine Jean Boiteux (12e)

Artiste : Kahina Loumi
Oeuvre : Espaces de jeux, 2024. Peinture murale et vitrophanie.
Née en 1982 à Paris, Kahina Loumi sort diplômée de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne en 2018. Fascinée par la beauté des paysages naturels, sa peinture, résolument optimiste, cherche à conjuguer couleurs et formes pour créer des cheminements qui se poursuivent à l’arrière de la surface de la toile. Longuement travaillées, souvent diluées, les teintes subtiles qu’elle emploie dans sa peinture favorisent les effets de transparence et les atmosphères changeantes.
Pour le centre sportif Reuilly et la piscine Jean-Boiteux (12e), l’artiste a réalisé une œuvre en deux parties, dont le sujet principal est la couleur. Celle-ci transforme les baies vitrées en un terrain de jeu imaginaire, auquel fait face un paysage aquatique abstrait. En jouant sur la limpidité et l’opacité des surfaces, l’œuvre donne une impression de légèreté à travers un ensemble de formes qui semblent flotter librement.
Piscine Jean Boiteux
13, rue Hénard
75012 PARIS

Salia, Centre sportif Auguste Blanqui (13e)

Artiste : Melika Shafahi
Oeuvre : Salia, série Rapproche/Closer, 2019. Photographie.
Melika Shafahi (née en 1984) est une photographe, diplômée de l’Université d’art de Téhéran et de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon. Elle s’intéresse à la mixité socioculturelle et aux rapports entre individus et territoires.
Pour sa série Rapproche / Closer, l’artiste a passé plusieurs mois à la Friche la Belle de Mai à Marseille. Après avoir sympathisé avec des jeunes qui fréquentent les lieux, elle les fait poser avec des accessoires qu’elle a choisis : des drapés faussement luxueux trouvés aux puces et une photographie de Torbjørn Rødland téléchargée depuis Internet. L’artiste met en évidence la façon dont les jeunes de la génération Z se mettent en scène.
Les œuvres de cette série sont conçues comme un fichier numérique imprimable et collable au mur, qui peut être ensuite déchiré et renouvelé à l’infini.
Gymnase Auguste Blanqui
26 boulevard Auguste Blanqui
75013 PARIS

LANNO, Centre sportif Charles Moureu (13e)

Oeuvre : LANNO, 2024. Acier patinée.
Sénéquier designclub est une agence de design pluridisciplinaire dont l’approche réside dans la capacité à donner du sens aux projets en les ancrant dans leur contexte local et leur époque.
Il présente l’œuvre « LANNO », un banc qui incarne la philosophie des Jeux olympiques et paralympiques en symbolisant l’union des cultures à travers ses cinq tubes d’acier aux teintes irisées.
Réinterprétant les anneaux olympiques en un seul cercle distinct aux couleurs entremêlées, cette installation incarne l’idée que l’harmonie naît de la diversité et que l’inclusion est essentielle pour notre avenir commun.
Centre sportif Charles Moureu
17 avenue Edison
75013 Paris
Conception de la fresque de 2SHY au gymnase Fragonard (17e)

2SHY

Conception de la fresque "Épinettes tropicales" de 2SHY au gymnase Fragonard (17e)

Conception de la fresque de 2SHY au gymnase Fragonard (17e)

2SHY

Conception de la fresque "Épinettes tropicales" de 2SHY au gymnase Fragonard (17e)

L’envol, centre sportif Elisabeth (14e)

Artiste : Claude Blo Ricci
Oeuvre : L’envol, 2024. Peinture acrylique.
Né en 1982 à Lyon, Claude Blo Ricci poursuit des études scientifiques puis de design graphique avant de se consacrer entièrement à la peinture et au dessin. Sa pratique inspirée, par le graffiti, fait preuve d’un sens aigu du contexte pour interroger l’environnement immédiat et en proposer une vision parallèle.
Teintées de surréalisme, ses peintures mêlent figuration et abstraction, dessein et improvisation, afin de retranscrire sur la toile des vestiges de la pensée.
S’appuyant ici sur le soubassement qui court le long du gymnase, l’artiste fait naître une composition inspirée d’un collage dans l’axe de l’entrée principale. La peinture met en scène une figure s’élançant dans un paysage abstrait structuré par des formes, couleurs et textures, qui évoquent un monde extérieur. La ligne accentue le jaillissement, en écho au dépassement de soi du sportif et souligne également la grâce du corps en mouvement.
Centre sportif Elisabeth
7 avenue paul appell
75014 PARIS
Complément d'adresse
L’accès au centre sportif est réservé aux clubs et associations.

Lier les sports, Centre sportif Jules Noël (14e)

Artiste : Mathilde Gullaud et Jérôme Foubert (Studio Majeur)
Oeuvre : Lier les sports, 2024. Aluminium usiné numériquement et sérigraphié.
Les Jeux olympiques et paralympiques sont un objectif sportif, la célébration d’un art et d’une motivation commune. C’est dans cette perspective que Mathilde Gullaud, designer et scénographe, et Jérôme Foubert, graphiste, se sont associés pour réaliser une œuvre symbolique pour le centre sportif Jules-Noël (14e).
Leur projet créatif prend la forme de la locution Lier les sports à travers une enseigne inscrite au fronton du bâtiment. Référence directe aux notions de lien, d’inclusion et de communion, son dessin s’appuie sur le motif des anneaux olympiques, patrimoine manifeste des Jeux et représentation des cinq continents unis par l’olympisme. Dans ce sens, ils redéfinissent et mettent en abyme un alphabet typographique de Jean Larcher datant des années 1970, composé d’une multitude d’anneaux entrelacés.
Œuvre réalisée en aluminium, sérigraphiée et découpée numériquement, elle offre une matité et une brillance où les rayons du soleil se couplent aux ajours des lettres, créant des jeux d’ombre et une tridimensionnalité graphique. Des éclats viennent alors contraster avec la sobriété de l’architecture, rappelant que l’union est faite d’efforts mais qu’elle fait aussi les forces.
Centre Sportif Jules Noël
3 avenue Maurice d'Ocagne
75014 PARIS

Parade sportive, Gymnase de la Croix-Nivert (15e)

Artistes : École Duperré, Angèle Basile, Pierre Bounhoure, Sarah BouyssonO, Mailine Chan, Sevia Chenut Ardouin, Maxime David, Chloé Fernandes, Loïse Hulin, Mona Lemaire, Raphael Michel, Jules Poutier, Côme Scialom, Robin Tubeuf, avec la participation des étudiants de DNMADE, espace mention scénographie et évènementiel.
Oeuvre : Parade sportive, 2024. Photographies.
Le sport exalte les corps à l’aune de l’endurance et de la puissance, de la performance et de la compétitivité, mais aussi du soin et de la centration sur soi. Le corps sportif est à la mode : entre contrainte et libération, réussite et échec, tension et conquête, il constitue un idéal contemporain d’expression.
Le projet Parade sportive est une série photographique réalisée par les étudiants du diplôme supérieur d’arts appliqués mention Mode, majeure Image Média Éditorial, de l’école Duperré. La série se déploie comme un ensemble stylisé de personnages qui sont tous à la croisée de plusieurs sports qu’ils hybrident dans un univers burlesque à la fantaisie affirmée. Face aux injonctions qui structurent le corps sportif, les étudiant.es ont souhaité développer un propos décalé, humoristique et ouvert.
Cette parade sportive à caractère carnavalesque ponctue l’espace du gymnase de la Croix-Nivert (15e) : des dieux et des déesses excentriques en grand format, à la présence ludique et bienveillante.
Gymnase de la Croix-Nivert
107 rue de la Croix-Nivert
75015 PARIS
L’accès au centre sportif est réservé aux clubs et associations.

Sans titre (THE WAY OUT IS IN…), stade Pierre de Coubertin (16e)

Artiste : Rero
Oeuvre : Sans titre (THE WAY OUT IS IN…), 2022. Bois découpé et brûlé.
Rero est un artiste dont le travail combine art urbain, sculpture et peinture pour créer des œuvres qui remettent en question les conventions sociales et culturelles. « Sans titre (THE WAY OUT IS IN…) » a été réalisée en 2022 pour l’exposition Capitale(s), 60 ans d’art urbain à Paris, à l’Hôtel de Ville.
Le travail de Rero se situe à mi-chemin entre art urbain et art conceptuel. L’artiste interroge d’un côté le contexte de l’art, de l’autre les codes de l’image et la propriété intellectuelle, à travers un acronyme qui apparaît régulièrement dans ses œuvres : WYSIWYG – What You See Is What You Get. Détournement et autocensure sont les maîtres mots de ses recherches sur la négation de l’image : il barre systématiquement ses messages d’un épais trait noir.
Fortement imprégné de philosophie et de sociologie, il ne cesse d’interroger les codes de notre société. Il s’intéresse notamment aux notions de consommation et d’obsolescence, sans jamais juger, mais en proposant au public de le faire. L’artiste questionne les limites de l’intime avec ce que nous rendons public, volontairement ou involontairement, consciemment ou inconsciemment, notamment sur Internet.
Stade Pierre de Coubertin
82 avenue Georges Lafont
75016 PARIS
L’accès au centre sportif est réservé aux clubs et associations.

Épinettes tropicales, Gymnase Fragonard (17e)

Artiste : 2SHY
Oeuvre : Épinettes tropicales, 2023. Peinture murale.
Né en 1976, 2SHY est un graphiste et artiste visuel qui vit et travaille à Paris. Autodidacte, 2SHY explore dans ses œuvres des langages visuels variés composés d’illustrations, de conceptions graphiques et de typographies faites à la main.
L’artiste investit le mur latéral du centre sportif Fragonard (17e) et compose un savant jeu de construction où les figures géométriques aux couleurs pop se démarquent et créent une impression d’ouverture qui met en valeur les caractéristiques du bâtiment. Dans la lignée de sa démarche artistique, 2SHY signe une composition vibrante, dynamique et colorée immédiatement reconnaissable.
Gymnase Fragonard
10 rue Fragonard
75017 PARIS

Ode, Centre sportif Max Rousié (17e)

Artiste : Lisa Ouakil
Oeuvre : Ode, 2024. Peinture murale.
Née en 1993, Lisa Ouakil est diplômée de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy en 2017, son travail s’articule principalement autour de la peinture, la céramique, l’écriture et la musique. L’analogie entre le matériau pictural et la chair, le rapprochement et la fragmentation du corps et du paysage, l’attention particulière donnée aux couleurs et aux contrastes constituent les principaux ressorts de ses œuvres.
Pour le centre sportif Max-Rousié (17e), Lisa Ouakil investit les quatre faces d’un bâtiment modulaire pour y développer un mouvement scandé par l’architecture. Les trois parois visibles depuis le stade sont unies dans un même fond coloré, formant une frise monumentale : s’y déploie une dynamique visuelle de corps dont l’élan commun finit par les réunir. En regard, la face arrière dispose une forme incertaine sur un fond orangé, illuminant par contraste l’espace environnant. Tout en empruntant ses silhouettes à l’imagerie sportive, l’artiste fait la part belle à la couleur, à sa poésie et sa vibration dans l’espace public.
Centre sportif Max Rousié
28 rue André Bréchet
75017 PARIS
L’accès au centre sportif est réservé aux clubs et associations.

Sans titre, centre sportif Bertrand Dauvin (18e)

Artiste : Psyckoze
Oeuvre : Sans titre, 2022. Peinture aérosol.
Psychoze est l’un des précurseurs et pionniers de la culture graffiti en France. Ses œuvres sont visibles dans le monde entier et dans les catacombes de Paris.
Sans titre a été réalisée en 2022 pour l’exposition Capitale(s), 60 ans d’art urbain à Paris. Psychoze débute le graffiti en 1984 à l’âge de 15 ans. En 1987, il adopte son pseudonyme en résonance aux attentats perpétrés à Paris par Action Directe de 1979 à 1987.
Parallèlement à son action dans les rues de la capitale, il développe des interventions sous la ville, dans les carrières et les catacombes de Paris, dont il devient le plus fervent explorateur et défenseur. Dans cet espace hors du temps et des contraintes de la société, il poursuit une démarche d’intemporalité fondée sur la trace et l’ambition que les œuvres urbaines survivent à sa génération.
Centre sportif Bertrand Dauvin
12 rue rene binet
75018 PARIS
L’accès au centre sportif est réservé aux clubs et associations.

Éphémères, Centre sportif Bertrand Dauvin (18e)

Artiste : Zlotykamien
Oeuvre : Éphémères, 2022. Peinture aérosol.
Né en 1940 à Paris, Gérard Zlotykamien est le premier artiste à avoir fait de la rue son terrain de jeu en peignant sur des palissades, des murs décrépis, et des lieux en transition voués à la destruction. Son oeuvre Éphémères a été réalisée pour l’exposition Capitale(s), 60 ans d’art urbain à Paris (2022).
Au début des années 1970, dans une capitale en reconfiguration, le chantier des Halles est un terrain d’exploration pour les artistes. Gérard Zlotykamien appose, sur les palissades des Halles, des silhouettes éthérées peintes seules ou en groupe à la bombe aérosol, héritées des formes de Calder ou de Miró. Il y a, dès le début du travail de cet artiste, toute une construction esthétique qui émane d’un cheminement très intime.
Centre sportif Bertrand Dauvin
12 rue rene binet
75018 PARIS
L’accès au centre sportif est réservé aux clubs et associations.

Le sport ensemble !, centre Sportif Jules Ladoumègue (19e)

Oeuvre : Le sport ensemble !, 2024. Collages sur panneaux textiles.
Le studio ABOUT A WORKER est né en 2017 avec l’envie de transformer les liens sociaux par les arts et la transmission des savoir-faire textiles. Le studio perçoit la création comme un langage universel et un vecteur de lien social. Il offre à différentes communautés les outils artistiques pour devenir des designers expressifs. Grâce à des ateliers inclusifs basés sur le partage de connaissances et la responsabilité environnementale, ABOUT A WORKER initie un dialogue autour de réalités socio-professionnelles.
Dans le cadre de l’Olympiade culturelle, ABOUT A WORKER a conduit la création de fresques textiles collectives pour habiller le centre sportif Jules-Ladoumègue (19e). L’objectif du projet était de permettre aux sportifs du centre de valoriser leur pratique physique sous la forme d’une œuvre commune. Lors d’ateliers, une centaine de participants ont illustré leur vision du jeu et du mouvement par la production de collages géométriques. Ces motifs ont ensuite été réinterprétés par le studio pour confectionner les fresques textiles dans leur atelier parisien à partir de stocks de tissus dormants.
Centre sportif Jules Ladoumègue
39 Route des Petits Ponts
75019 PARIS
Complément d'adresse

Super Pouvoirs, centre sportif Maryse Hilsz (20e)

Artiste : Chloé Dugit Gros
Oeuvre : Super pouvoirs, 2024. Peinture murale.
Née en 1981, Chloé Dugit-Gros est diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Son travail prend des formes hybrides, balayant les frontières entre les disciplines pour explorer les confins du design, des arts plastiques et des arts décoratifs. Elle produit des installations, vidéos, performances et objets joyeux et colorés, abordant sans cesse de nouvelles techniques, de la tapisserie artisanale en laine tuftée au fer forgé, en passant par le mobilier pour enfants, ou la peinture murale monumentale.
Pour le centre sportif Maryse-Hilsz (20e), Chloé Dugit-Gros déploie une vaste composition le long des gradins du stade. L’histoire se déroule comme une bande dessinée, de gauche à droite, lisible dans son entièreté depuis le terrain de football. S’y distingue un personnage en action dont les mouvements se décomposent et s’étirent au cours du dessin.
Dans cette fiction, qui autorise les changements d’échelle, le ballon se métamorphose tour à tour en forme abstraite, en matière molle, en comète. Sans limite, l’imaginaire épouse ici tous les devenirs.
Centre sportif Maryse Hilsz
34 rue maryse hilsz
75020 PARIS
L’accès au centre sportif est réservé aux clubs et associations.