Dans les coulisses de la tour Eiffel
Focus
Mise à jour le 28/03/2019
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C'est le plus célèbre monument parisien mais également l'un des plus visités. Nous vous proposons de gravir la Dame de fer, dans les coulisses.
C'est un accès discret que la foule des visiteurs ne remarque pas. Au 2e étage de la tour Eiffel, nous empruntons un escalier en fer, fermé aux touristes. La visite des coulisses du célèbre monument peut commencer… Quelques marches plus loin, les effluves d'une cuisine sont perceptibles : nous voici au-dessus du Jules Verne, le restaurant gastronomique perché à 125 mètres de hauteur, ouvert en 1983. Mais ses salles restent invisibles : on aperçoit seulement de petites pyramides en verre, qui servent de puits de lumière au restaurant.
Entre les montants de la tour, la vue sur la capitale est insolite. Les ramifications nous donnent l'impression d'être au milieu d'une toile d'araignée géante en acier. C'est un point de vue panoramique sur Paris qui s'offre à nous.
Au-dessus de nos têtes, l'escalier court jusqu'au 3e étage. Et, le long de la structure, les cabines des ascenseurs ne cessent de monter et descendre. On distingue aussi quelques-unes des 20 000 lampes clignotantes au xénon utilisées pour faire scintiller la tour de nuit.
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Un appartement à 285 mètres d'altitude
Direction le 3e étage pour une curiosité que chaque visiteur peut découvrir (derrière une vitre) lors de sa visite : une réplique du bureau de Gustave Eiffel. Le concepteur de la célèbre tour s'était ainsi aménagé un splendide appartement de 100 m² à 285 mètres d'altitude ! Outre un logement, il y avait installé un petit laboratoire pour réaliser des expériences scientifiques. Seuls subsistent actuellement trois mannequins de cire, représentant Gustave Eiffel, sa fille Claire et l'inventeur américain Thomas Edison, qui lui offrit un phonographe.
Des ascenseurs révolutionnaires
Ils sont enfouis sous les piliers est et ouest. En 1899, au vu de l'affluence sur la tour (inaugurée dix ans auparavant) Gustave Eiffel crée de nouveaux ascenseurs pour acheminer les visiteurs vers les deux premiers étages. C'est une technologie unique au monde à l'époque : des ascenseurs hydrauliques, dont deux sont encore en activité. Une équipe de 50 techniciens est chargée de leur maintenance. À l'intérieur de l'impressionnante salle des machines souterraine, une plaque dorée rappelle l'entreprise qui les a bâtis : Fives-Lille.
Le principe ? Les accumulateurs – de lourdes chapes de métal de forme cylindrique pesant chacun 200 tonnes – poussent de l’eau à haute pression contre un piston souterrain d’une trentaine de mètres de long. Puis, le piston déplace un chariot : celui-ci entraîne les câbles métalliques des ascenseurs.
C'est l'eau de la Seine qui alimentait au départ la machinerie. En 1986, l'installation est automatisée.
La tour Eiffel en podcast
En 2024, la tour Eiffel arrive sur les territoires du podcast avec une approche créative originale dans les épisodes de cette première série intitulée "La tour Eiffel hacke les ondes". Après avoir laissé tant de voix s’exprimer à travers elle, la tour Eiffel décide de hacker les ondes pour enfin prendre la parole, et raconter des jalons de sa vie au travers de différentes époques. Notre chère Tour devient donc la narratrice de sa propre histoire à travers des fictions audio d’une dizaine de minutes au rythme enlevé, très immersives, enchaînant des scènes pleines d’humour avec différents personnages.
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