Zone à faibles émissions métropolitaine : les véhicules Crit'Air 3 interdits dès le 1er janvier 2025
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Mise à jour le 03/01/2025
Sommaire
Cette nouvelle étape de la ZFE métropolitaine s'accompagne d'une mise en place progressive du dispositif, avec un pass de 24 jours accordé aux véhicules Crit'Air 3.
Initié en 2015 par la Ville de Paris, la Zone à faibles émissions parisienne est désormais sous compétence métropolitaine.
Au 1er janvier 2025, la restriction de circulation des véhicules Crit’Air 3 entre en vigueur sur l’ensemble du territoire métropolitain, y compris le boulevard périphérique et les bois de Vincennes et de Boulogne. Ces véhicules bénéficieront toutefois d'un « pass 24 heures » pendant 24 jours par an pour circuler librement dans la ZFE, en plus des week-ends, a annoncé la métropole. Ils seront aussi dispensés de contrôle pendant un an.
Sont classées Crit'Air 3 les voitures à essence immatriculées avant 2006 et les véhicules diesel immatriculés avant 2011.
A savoir : l’instauration de la Zone à faibles émissions métropolitaine a été rendue obligatoire par la Loi d’orientation des mobilités de décembre 2019. Son périmètre est délimité par l'autoroute A86 (A86 exclue). De plus, la loi Climat et résilience du 22 août 2021 a transféré au président de la Métropole du Grand Paris les compétences et prérogatives liées à la ZFE.
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En savoir plus sur la Zone à faibles émissions métropolitaine www.zonefaiblesemissionsmetropolitaine.fr
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Le service du Ministère de la transition écologique pour la délivrance des Certificats Qualité de l'Air (Crit'Air) www.certificat-air.gouv.fr
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Le tableau de classification des véhicules Crit'Air en application des articles L. 318-1 et R. 318-2 du code de la route www.certificat-air.gouv.fr
Vidéo Youtube
Quels véhicules ont le droit de rouler à Paris et dans la Métropole du Grand Paris aujourd’hui ?
Obtenir la vignette Crit'Air
Pour pouvoir rouler dans Paris, comme dans toute la ZFE métropolitaine, une vignette Crit'Air est obligatoire.
Pour obtenir votre vignette "Certificat qualité de l'air" il vous suffit de vous rendre sur cette page muni du certificat d'immatriculation de votre véhicule.
Pour obtenir votre vignette "Certificat qualité de l'air" il vous suffit de vous rendre sur cette page muni du certificat d'immatriculation de votre véhicule.
A partir du 1er janvier 2025, les règles de la ZFE s’appliquent de manière uniforme : les véhicules catégorisés Non classés, Crit’Air 5, Crit’Air 4 et Crit'Air 3 ne peuvent pas rouler dans l’ensemble du territoire compris à l’intérieur de l’autoroute A86 (à l’exclusion de celle-ci) aux jours et horaires suivants :
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Pour les bus, les cars et les poids lourds : 7 jours sur 7, entre 8h et 20h.
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Pour les véhicules particuliers, les véhicules utilitaires légers, les deux roues, les tricycles et les quadricycles à moteur : du lundi au vendredi de 8h à 20h – exceptés les jours fériés.
L’apposition de la vignette Crit’Air est obligatoire pour circuler dans une ZFE (sauf pour les véhicules non classés).
Un période pédagogique est prévue par la Métropole pour l'année 2025.
Il est également possible de demander un Pass ZFE 24h ainsi que des dérogations sur la plateforme dédiée de la Métropole Grand Paris
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Les dérogations pour les particuliers www.metropolegrandparis.fr
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Les dérogations pour les professionnels www.metropolegrandparis.fr
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Demander un Pass ZFE ou une dérogation sur la plateforme de la Métropole grand Paris derogation-zfe.metropolegrandparis.fr
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L'arrêté AP/2024/415 de la Métropole Grand Paris instaurant la Zone à Faible Émission et la restriction aux Crit'Air 3 www.metropolegrandparis.fr
Qu’est-ce qu’une ZFE ?
Parmi les actions efficaces pour réduire les émissions du trafic routier, la Zone à faibles émissions mobilité (ZFE), telle qu’il en existe près de 250 en Europe et dans d’autres villes dans le monde (Rapport ADEME – Sept.2020), vise à limiter l’accès des véhicules les plus polluants au centre des agglomérations.
Les études d’impact réalisées dans le cadre du Plan de protection de l’atmosphère d’Île-de-France 2018-2025 ont montré que cette mesure est parmi les plus efficaces et les plus rapides pour réduire les émissions du trafic routier.
La ZFE vise à restreindre progressivement la circulation des véhicules les plus polluants selon leur vignette Crit’Air et par conséquent, à :
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Diminuer les émissions de polluants atmosphériques liées au trafic routier (oxydes d’azote NOx, particules fines PM10 et PM2,5 et composés organiques volatils) ;
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Diminuer les concentrations de polluants atmosphériques ;
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Réduire le nombre de personnes exposées à des concentrations supérieures aux valeurs règlementaires ou aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé ;
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Inciter à l’usage des mobilités douces.
Cette mesure contribue également à une légère baisse des émissions de CO2, gaz qui contribue au réchauffement climatique.
De la ZFE parisienne à la ZFE métropolitaine
Un cadre métropolitain affirmé par la Loi d’orientation des mobilités
La loi du 24 décembre 2019 a rendu obligatoire l’instauration d’une Zone à faibles émissions mobilité dans les collectivités et intercommunalités ne respectant pas les normes de qualité de l’air. Cela concerne toutes les villes incluses dans la ZFE métropolitaine, délimitée par le périmètre de l’autoroute A86, dont la Ville de Paris.
En décembre 2020, la Métropole du Grand Paris a acté le renforcement de la ZFE métropolitaine, avec une interdiction des véhicules à vignette Crit'Air 4 à partir du 1er juin 2021.
La ZFE parisienne s’inscrit donc désormais dans une démarche de coopération à l’échelle métropolitaine.
A compter du 1er juin 2021, un seul niveau d’interdiction est entré en vigueur sur tout le territoire délimité par l’autoroute A86, avec une restriction de circulation des véhicules « Non classés », « Crit’Air 5 », et Crit’Air 4 ».
La ZFE désormais compétence du président de la Métropole du Grand Paris
Alors que la Métropole exerçait jusqu’alors un rôle de coordinateur de projet dans le périmètre de l’A86, l’article 119 de la loi « Climat et Résilience » du 22 août 2021 a acté le transfert, des maires au président de la Métropole, des compétences et prérogatives liées à la ZFE.
Désormais, la Métropole est donc en maîtrise d’ouvrage de la gestion opérationnelle de la ZFE, qu’il s’agisse du calendrier et des modalités de mise en œuvre des prochaines étapes. C'est donc elle qui a instauré la restriction d'accès à la ZFE au véhicules Crit'Air 3 en janvier 2025.
Questions-réponses
Tout savoir sur le site de la Métropole Grand Paris
La Zone à Faibles Emissions métropolitaine | Métropole du Grand Paris
La Zone à Faibles Emissions métropolitaine | Métropole du Grand Paris
Les dérogations peuvent être demandées sur la plateforme dédiée de la Métropole Grand Paris
Dérogations ZFE de la Métropole du Grand Paris
Dérogations ZFE de la Métropole du Grand Paris
Dans Paris une source majeure de pollution de l’air est le transport (source : Airparif, 2019)
- 61% des émissions de NOx (en 2017) : le trafic routier est la principale source de pollution pour ce composé
- 29% des émissions de PM 10 (en 2017)
- 26% des émissions de PM 2,5 (en 2017)
La Ville ne peut agir que dans les secteurs sur lesquels elle a compétence, la circulation en fait partie. Cependant, Paris mène bien d’autres actions d’amélioration de la qualité de l’air, sur le chauffage au bois, les émissions des bateaux …
En savoir plus sur les actions menées par la Ville de Paris pour améliorer la qualité de l’air
- 61% des émissions de NOx (en 2017) : le trafic routier est la principale source de pollution pour ce composé
- 29% des émissions de PM 10 (en 2017)
- 26% des émissions de PM 2,5 (en 2017)
La Ville ne peut agir que dans les secteurs sur lesquels elle a compétence, la circulation en fait partie. Cependant, Paris mène bien d’autres actions d’amélioration de la qualité de l’air, sur le chauffage au bois, les émissions des bateaux …
En savoir plus sur les actions menées par la Ville de Paris pour améliorer la qualité de l’air
Il existe près de 250 zones à faibles émissions en Europe. Les premières ont été mises en place en Suède dès 1996.
La Loi d’orientation des mobilités du 24 décembre 2019 a rendu obligatoire l’instauration d’une ZFE dans les collectivités et intercommunalités ne respectant pas les normes de qualité de l’air. Si les dispositions sont variables en matière d’interdiction et de périmètre concerné, l’objectif recherché est partout le même : réduire la pollution atmosphérique.
La Loi d’orientation des mobilités du 24 décembre 2019 a rendu obligatoire l’instauration d’une ZFE dans les collectivités et intercommunalités ne respectant pas les normes de qualité de l’air. Si les dispositions sont variables en matière d’interdiction et de périmètre concerné, l’objectif recherché est partout le même : réduire la pollution atmosphérique.
C’est une affirmation qui doit être fortement relativisée selon une
étude de l’ONG Transport & Environnement qui invite à considérer
l’ensemble de la durée de vie du véhicule.
Si la consommation de carburant d’un véhicule diesel est plus faible que celle d’un véhicule essence (en moyenne 6,07 L/100km contre 7,31 L/100 km), un litre de gazole émet environ 2,6 kg de CO2 contre 2,3 kg pour un litre d’essence. Ainsi, en bilan et à l’échelle locale, un véhicule diesel émet moins de CO2 qu’un véhicule essence (15,8 kg CO2 / 100 km contre 16,8 kg CO2 / 100 km).
La fabrication d’un moteur diesel émet davantage de CO2 que celle d’un moteur essence, le raffinage pour produire du diesel est également plus énergivore que pour produire de l’essence. Transport & Environnement conclut que sur toute sa durée de vie un véhicule diesel émet en moyenne moins de 10 % de CO2 en plus qu’un véhicule essence.
Si la consommation de carburant d’un véhicule diesel est plus faible que celle d’un véhicule essence (en moyenne 6,07 L/100km contre 7,31 L/100 km), un litre de gazole émet environ 2,6 kg de CO2 contre 2,3 kg pour un litre d’essence. Ainsi, en bilan et à l’échelle locale, un véhicule diesel émet moins de CO2 qu’un véhicule essence (15,8 kg CO2 / 100 km contre 16,8 kg CO2 / 100 km).
La fabrication d’un moteur diesel émet davantage de CO2 que celle d’un moteur essence, le raffinage pour produire du diesel est également plus énergivore que pour produire de l’essence. Transport & Environnement conclut que sur toute sa durée de vie un véhicule diesel émet en moyenne moins de 10 % de CO2 en plus qu’un véhicule essence.
Tout véhicule a un l’impact sur l'environnement, lors de sa construction, de son usage et de sa fin de vie.
Sur l’ensemble de son cycle de vie, la consommation énergétique d’un véhicule électrique est globalement proche de celle d’un véhicule diesel, et de 20% inférieure à celle d’un véhicule essence, si l’on prend en compte la production de l’énergie nécessaire pour extraire les métaux qui la composent et recharger ses batteries en utilisation. (avis de l’ADEME, les potentiels du véhicule électrique, 2016)
En 2020 dans l’Union Européenne, une voiture électrique moyenne émet environ 90 gCO₂/km sur sa durée de vie, tandis qu'une voiture diesel émet 234 gCO₂/km et une voiture à essence 253 gCO₂/km. Sur la durée de vie du véhicule, cela représente respectivement 20 tonnes, 53 tonnes et 57 tonnes de CO₂. En moyenne en 2020 dans l’Union Européenne, un véhicule électrique émet donc environ 2,7 fois moins de CO₂ qu’une voiture thermique diesel ou essence. Lorsque la batterie est produite avec une électricité décarbonée – ce qui est le cas en France avec l’électricité d’origine nucléaire -, l'impact des voitures électriques diminue encore (86 g/km soit 2,7 à 3,0 fois moins qu’un véhicule thermique diesel ou essence). (Etude « Les voitures électriques sont-elles propres ? Analyse en cycle de vie des émissions de CO2 des voitures électriques », Transport en Environnement, 2020).
Du point de vue de la qualité de l'air, le véhicule électrique n’émet aucun polluant à l’échappement, mais comme les véhicules thermiques, il contribue aux émissions de particules, du fait de l'abrasion des routes, des pneus et des freins: à Paris, l’abrasion est à l’origine de 67% des émissions du trafic routier pour les PM10, de 52% des émissions du trafic routier pour les PM2,5. Le trafic routier représente 29% des émissions de PM10 et 26% des émissions de PM2,5. (bilan des émissions parisiennes 2017, Airparif, 2020)
Sur l’ensemble de son cycle de vie, la consommation énergétique d’un véhicule électrique est globalement proche de celle d’un véhicule diesel, et de 20% inférieure à celle d’un véhicule essence, si l’on prend en compte la production de l’énergie nécessaire pour extraire les métaux qui la composent et recharger ses batteries en utilisation. (avis de l’ADEME, les potentiels du véhicule électrique, 2016)
En 2020 dans l’Union Européenne, une voiture électrique moyenne émet environ 90 gCO₂/km sur sa durée de vie, tandis qu'une voiture diesel émet 234 gCO₂/km et une voiture à essence 253 gCO₂/km. Sur la durée de vie du véhicule, cela représente respectivement 20 tonnes, 53 tonnes et 57 tonnes de CO₂. En moyenne en 2020 dans l’Union Européenne, un véhicule électrique émet donc environ 2,7 fois moins de CO₂ qu’une voiture thermique diesel ou essence. Lorsque la batterie est produite avec une électricité décarbonée – ce qui est le cas en France avec l’électricité d’origine nucléaire -, l'impact des voitures électriques diminue encore (86 g/km soit 2,7 à 3,0 fois moins qu’un véhicule thermique diesel ou essence). (Etude « Les voitures électriques sont-elles propres ? Analyse en cycle de vie des émissions de CO2 des voitures électriques », Transport en Environnement, 2020).
Du point de vue de la qualité de l'air, le véhicule électrique n’émet aucun polluant à l’échappement, mais comme les véhicules thermiques, il contribue aux émissions de particules, du fait de l'abrasion des routes, des pneus et des freins: à Paris, l’abrasion est à l’origine de 67% des émissions du trafic routier pour les PM10, de 52% des émissions du trafic routier pour les PM2,5. Le trafic routier représente 29% des émissions de PM10 et 26% des émissions de PM2,5. (bilan des émissions parisiennes 2017, Airparif, 2020)
La Ville de Paris dispose de nombreuses aides financières, pour inciter les particuliers et les professionnels à recourir à des modes de déplacements propres.
En savoir plus sur les aides à la mobilité propre de la Ville de Paris
L’État, la Région et la Métropole du Grand Paris offrent également des aides à la mobilité propre, n’hésitez pas à consulter le site jechangemavoiture qui permet de simuler des changements de véhicules et répertorie l'ensemble des aides nationales et locales (régions, départements, métropoles), ainsi que le site de la Métropole pour connaître toutes les aides dont vous pouvez bénéficier pour lutter contre la pollution.
En savoir plus sur les aides à la mobilité propre de la Métropole du Grand Paris
En savoir plus sur les aides à la mobilité propre de la Ville de Paris
L’État, la Région et la Métropole du Grand Paris offrent également des aides à la mobilité propre, n’hésitez pas à consulter le site jechangemavoiture qui permet de simuler des changements de véhicules et répertorie l'ensemble des aides nationales et locales (régions, départements, métropoles), ainsi que le site de la Métropole pour connaître toutes les aides dont vous pouvez bénéficier pour lutter contre la pollution.
En savoir plus sur les aides à la mobilité propre de la Métropole du Grand Paris
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Le site de la Métropole du Grand Paris sur la ZFE www.zonefaiblesemissionsmetropolitaine.fr
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Les Certificats Qualité de l'Air (Crit'Air) sur le site du Ministère de la transition écoloogique www.ecologie.gouv.fr
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Les actions de la Ville de Paris pour une meilleure qualité de l'air
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Les aides de la Ville de Paris pour inciter aux mobilités propres
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