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Actualité

Plan Climat et Habitat

Mise à jour le 31/01/2019
Bâtiment à énergie positive, qui fabrique plus d'énergie qu'il n'en consomme
Diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre du territoire d'ici 2050. C'est le défi de la Ville de Paris et de ses partenaires depuis la mise en place du Plan Climat Air Énergie. Décliné pour le secteur de l'habitat, voici le plan d'actions.
Pour atteindre la neutralité carbone, il faut diviser par deux les consommations énergétiques de Paris et atteindre 100% d’énergies renouvelables en 2050. Sur le premier volet, la Ville de Paris travaille en priorité à accompagner la rénovation des logements et à la réduction des transports les plus carbonés. Pour atteindre 100% d’énergies renouvelables, la Ville tire parti des avantages de son territoire et développe des partenariats territoriaux pour participer au financement de la production d’énergies renouvelables en dehors de son territoire. Ce nouveau Plan Climat a été voté dans sa version définitive en mars 2018.
L’objectif est décisif : une consommation d’énergie sur le logement réduite d’un tiers d’ici 2030 et de moitié d’ici 2050.

Climat et logement : rénover l'existant

35% de la consommation énergétique globale, 1 milliard d'euros de facture annuelle pour les Parisiens, 1,3 million de logements, dont plus de 230.000 gérés par les bailleurs sociaux… L’action dans le domaine du logement et de l’habitat est déterminante.
La Ville s’est engagée depuis dix ans à rénover son parc vieillissant et, d’ici 2020, ce seront 30 000 logements sociaux qui auront été rénovés ainsi que plus de 50 000 logements en copropriété accompagnés dans leurs démarches de travaux. L’objectif d’un Paris 100 % éco-rénové répond à l’enjeu fondamental de la précarité énergétique en garantissant des logements sains et confortables avec des charges maîtrisées.
Depuis 2009, la Direction du logement et de l’habitat a soutenu financièrement la rénovation durable de 45 878 logements sociaux, pour un gain énergétique moyen de 54%.
Tableau 2: Nombre de logements réhabilités Plan climat
Crédit photo : Ville de Paris / DLH 2019

Le Plan Paris Climat pour les nouveaux programmes

Paris est une ville leader dans la lutte contre le changement climatique. Adopté pour la première fois en 2007, puis actualisé en 2012, le Plan Climat de Paris a à nouveau franchi un cap en 2018. Il fixe de nouveaux objectifs, toujours plus ambitieux car nécessaires pour mettre en œuvre l’Accord de Paris, en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et détaille plus de 500 mesures dans plusieurs domaines d’actions.
Le logement y prend sa part, et les constructions neuves de logement social ont des objectifs ambitieux en matière d’économie d’énergie et de matériaux bio-sourcés.
Depuis 2018, toute nouvelle construction à Paris vise une consommation réglementaire de 50 kWhep/m²SP/an, les niveaux d’exigences Énergie 3 et Carbone 1 du référentiel Bâtiment à énergie positive et réduction carbone (E+C-), et garantir le confort d’été.
12 rue de l''Ermitage, Bâtiment à énergie positive qui fabrique plus d'énergie qu'il n'en consomme
12 rue de l''Ermitage, Bâtiment à énergie positive qui fabrique plus d'énergie qu'il n'en consomme
Crédit photo : Emilie Chaix / Ville de Paris
Pour maintenir la trajectoire de neutralité carbone que s’est fixée Paris, toute nouvelle construction doit intégrer une part importante d’énergies renouvelables ou de récupération (ENR²) dans son approvisionnement à hauteur de 60% de ses besoins énergétiques d’ici 2030 et 100% d’ici 2050.
Au-delà des opérations de construction neuve, les opérations d’acquisition de bâtiments existants à réhabiliter doivent concourir à l’amélioration des performances énergétiques du parc bâti, principal chantier du Plan Climat Air Énergie de Paris. La trajectoire de neutralité carbone du Plan Climat est construite sur une logique de performance globale du parc, qui suppose que le gain énergétique moyen des opérations dans le parc social soit d’au moins 60%. Ainsi, les bailleurs sociaux maîtres d’ouvrage devront rechercher la meilleure performance, avec l’objectif d’atteindre le niveau basse consommation, et une consommation maximale de 80 kWh/m² à chaque fois que c’est possible, ou de s’en rapprocher au maximum si le type de bâti ne le permet pas.

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