Trois questions à Solène Louber, membre du Conseil Parisien de la Jeunesse

Rencontre

Mise à jour le 21/11/2024

Solène Louber, membre du Conseil Parisien de la Jeunesse, pose devant une fresque d'élus parisiens, à l'Hôtel de Ville.

Sommaire

Solène Louber, 20 ans, est étudiante en droit. Depuis un an, elle fait partie du Conseil Parisien de la Jeunesse (CPJ). Elle nous raconte son expérience au sein de cette instance de participation citoyenne.
Contribuer à faire changer les choses, même quand on est jeune, c’est possible ! Ouvert aux 15 à 30 ans, le Conseil Parisien de la Jeunesse (CPJ) permet aux jeunes Parisiens d’être associés à la définition et à la mise en œuvre des politiques de la collectivité. Solène Louber en fait partie. Elle nous raconte cet engagement citoyen.

Qu’est-ce qui vous a amené à rejoindre le Conseil Parisien de la Jeunesse ?

C’était sur un coup de tête, j’ai vu que c’était possible sur Instagram et je me suis dit « pourquoi pas ? ». Je devais simplement écrire une lettre de motivation, puis répondre à un questionnaire, c’est très facile. Après la candidature, il y a un tirage au sort, avant la garantie d’atteindre la parité de genre parmi les 100 membres.

Beaucoup de personnes pensent que les jeunes n’ont pas d’opinions, ne s’intéressent pas à la politique. Le CPJ montre qu’on est présents !

Solène Louber
membre du conseil parisien de la jeunesse
Au sein du conseil, nous avons tous des parcours différents. Beaucoup de personnes pensent que les jeunes n’ont pas d’opinions, ne s’intéressent pas à la politique et à ce qui se passe dans la vie. Le CPJ est un des nombreux moyens de montrer qu’on est vraiment présents. Nos avis divergent, mais nous avons envie de changer les choses et de nous écouter entre nous. Tout ça est possible avec le CPJ.

Comment fonctionne le conseil ?

Chaque année, la maire envoie une lettre de saisine avec les sujets sur lesquels elle souhaite qu’on travaille. Cette année, il y en a deux, l’accessibilité et l’économie sociale et solidaire. On formule ensuite des vœux qui peuvent être présentés en Conseil de Paris ainsi que des auto-saisines.
Nous sommes 100 membres, et il y a une très bonne entente entre nous. Nous avons entre 15 et 30 ans, donc ça permet d’avoir des discussions très riches.
Concrètement, on traite les saisines en rencontrant différents acteurs, puis on écrit des recommandations. On participe à des jurys, à des manifestations, on parle de la citoyenneté avec d’autres jeunes. On peut aussi être ambassadeur d’arrondissement. On s’y intègre en participant aux événements jeunesse et à des comités. Pour ma part, je suis ambassadrice de Paris Centre, où je travaille avec l’adjoint du maire à la jeunesse, notamment en l’aidant à organiser des activités.

Quelles actions concrètes avez-vous pu mettre en place à Paris grâce au Conseil ?

Nous avons présenté des vœux sur la résilience, que nous avons ensuite présentés à Pénélope Komitès (adjointe à la maire en charge de la résilience). Elle nous a fait un retour sur qu’elle a pris en compte et ce qu’elle va présenter en Conseil de Paris [ndlr : une nouvelle Stratégie de Résilience parisienne a été adoptée en Conseil de Paris de novembre 2024.]
Cette année nous avons organisé une journée carte blanche à Quartier Jeunes pendant les Jeux olympiques. Il y a quelques années, un centre de Parkour a aussi été installé aux Halles grâce à une idée du CPJ.

Appel à candidatures pour la promotion 2025

Postulez au Conseil Parisien de la Jeunesse !

L’appel à candidatures pour la promotion 2025 ouvre le mercredi 6 novembre et ferme le jeudi 5 décembre à 23 h 59.