L'art dans la ville

Focus

Mise à jour le 06/10/2023

La première édition estivale de Nuit Blanche s'est tenue le 3 juin 2023. Ici, l'œuvre Résonance Géométrique, installation lumineuse in situ de Javier Riera, sur l'île de la Cité, au square du Vert-Galant.
Afin de soutenir la création artistique et de rendre l’art contemporain accessible à tous, la Ville de Paris mène une politique de commande d’œuvres d’art pour l’espace public. Dans cette même optique, la Ville a notamment créé Nuit blanche, un événement aujourd'hui internationalement reconnu.

Nuit Blanche

Rendez-vous de l’art contemporain initié par la Ville de Paris en 2002, Nuit Blanche réunit exigence artistique, urbanisme, patrimoine et architecture le temps d’une nuit, souhaitant placer Paris au cœur de la création. C’est l’occasion pour les Parisiens, les Franciliens et tous les visiteurs venus de France et d’ailleurs de se réapproprier la ville, de la découvrir ou redécouvrir, tout en côtoyant les dernières créations d’artistes plasticiens connus ou émergents.
Manifestation culturelle gratuite et ouverte à tous, Nuit Blanche ouvre la ville au monde de l’art et invite chacun à découvrir de nuit, au détour d’une rue, dans un lieu insolite ou dans un bâtiment prestigieux, l’art.
Nuit blanche a lieu une fois par an, le premier samedi du mois de juin.

Depuis 2014, des œuvres pérennes sont présentées au public, au-delà de Nuit blanche

  • L’Atlas, Persiennes / 2-4 rue Domrémy – visible face au 107 rue du Chevaleret
  • Borondo, Baptême / 93 rue du Cheveleret
  • YZ, Lost in the city – Ornament, 2014 / 93 rue du Chevaleret
  • SpY, I’m not a real artist / 73 rue du Chevaleret
  • Tristan Eaton, LA13 / 4-6 rue du Chevaleret
  • SWOON, Gare Masséna / 1 rue Régnault-boulevard Masséna
  • François Morellet, 3 Arcs de néons inclinés à 0°, 90°, 45° / 24 boulevard du Montparnasse
  • Vhils, Scratching the surface / Hôpital Necker 147 rue de Sèvres
Sous l’impulsion de commissaires, chaque année différents, qui proposent des regards et des esthétiques singulières dans leur façon de mettre en scène la ville, plus d’un millier d’artistes de toutes origines et de toutes générations ont pris part à cette manifestation depuis sa création.
Dès la première édition, qui offrait alors une dizaine de lieux à visiter (contre plus d’une centaine aujourd’hui), Nuit Blanche rencontre un vif succès public. Cet engouement s’est accentué dans les éditions suivantes avec une fréquentation en constante augmentation.
L’esprit de Nuit Blanche, c’est aussi la mise en place d’un dispositif de médiation qui permet d’impliquer toutes les générations (enfants, familles, jeunes, seniors), en y adjoignant une dimension sociale et solidaire, le tout dans un esprit de décloisonnement des territoires. Une attention particulière est par ailleurs portée chaque année à l’accessibilité aux sites et aux œuvres Nuit Blanche.
Lieu de rencontres inédites avec le public, ce rendez-vous est partagé par de très nombreuses communes voisines de Paris, avec lesquelles un partenariat actif a été spécialement engagé en 2015. Une trentaine de villes en Europe et dans le monde (comme Madrid, Bruxelles, Riga, Oviedo, Singapour, Tel-Aviv, Montréal ou la Paz) organisent aujourd’hui leur Nuit Blanche.
Retrouvez tous les dossiers de presse des éditions précédentes à la fin de cet article.

2024 : Claire Tacons
2023 : Kitty Hartl
2022 : Kitty Hartl
2021 : Sandrina Martins et Mourad Merzouki
2020 : Jeanne Brun, Fabrice Hergott, Christophe Leribault et Amélie Simier
2019 : Didier Fusillier
2018 : Gaël Charbau
2017 : Charlotte Laubard
2016 : Jean de Loisy
2015 : José-Manuel Gonçalvès
2014 : José-Manuel Gonçalvès
2013 : Chiara Parisi et Julie Pellegrin
2012 : Laurent Le Bon
2011 : Alexia Fabre et Frank Lamy
2010 : Martin Béthenod
2009 : Alexia Fabre et Frank Lamy
2008 : Hervé Chandès et Ronald Chammah
2007 : Jean-Marie Songy et Jérôme Delormas
2006 : Nicolas Bourriaud et Jérôme Sans
2005 : Jean Blaise
2004 : Ami Barak, Nicolas Frize, Hou Hanru
2003 : Ami Barak, Pierre Bongiovanni, Robert Fleck, Camille Morineau, Suzanne Pagé, Gérard Paquet
2002 : Jean Blaise

Les œuvres du T3

Du pont du Garigliano à la porte de la Chapelle, une vingtaine d’œuvres pérennes, réalisées dans le cadre de la démarche artistique autour du T3, sont visibles dans l’espace public. Elles ont été réalisées sous la direction artistique de Christian Bernard pour le T3 Est (inauguré en 2012) et d’Ami Barak pour le T3 Sud (2006).
À l’occasion du prolongement du tramway T3 sur les boulevards des Maréchaux Nord, la Ville de Paris poursuit cette démarche. Afin de renouveler son approche et de donner un rôle plus actif au citoyen, un partenariat a été signé avec la Fondation de France autour de son action Nouveaux commanditaires. La direction artistique du projet a été confiée à Anastassia Makridou-Bretonneau. Les œuvres seront installées dans les 17e et 18e arrondissements, de la porte de la Chapelle à la porte d’Asnières. Leur inauguration est prévue fin 2017, en même temps que le nouveau tronçon du tramway.

D'autres œuvres dans l’espace public

D’autres opérations d’aménagement urbain ont fait l’objet d’un accompagnement artistique temporaire ou pérenne.

On peut citer la commande « Magenta Éphémère » qui a accompagné la restitution aux Parisiens du boulevard de Magenta (10e) en 2006 après deux ans de travaux.

Mais aussi:
  • « Danse de la Fontaine émergente » de Chen Zhen (2008) (photo principale de l'article) dans le cadre de l’aménagement de la ZAC Paris Rive Gauche – Place Augusta Holmes (13e).
  • « La Tour d’exercice » de Wang Du (2008) à l’occasion de la construction d’un nouveau central d’appel dans la cour de la caserne de Champerret et du réaménagement de la place Jules Renard – Place Jules Renard (17e).
  • « Paris » de Georges Rousse (2012) dans le cadre de l’aménagement des Berges de Seine – Passage de l’Éclusier (12e).
  • « Panthère cosmique » de Philippe Baudelocque (2015) pour l’ouverture de la médiathèque Françoise Sagan au sein du Carré Saint-Lazare – Rue Léon Schwartzenberg (10e).
Afin de soutenir la création artistique et de rendre l’art contemporain accessible à tous, la Ville de Paris mène une politique de commande d’œuvres d’art pour l’espace public, notamment dans le cadre des grandes opérations d’aménagement urbain, et pour ses équipements dans la cadre du 1% artistique.

D’autres commandes sont motivées par la volonté de rendre hommage à de grandes figures historiques ou de rappeler l’histoire d’un quartier. On peut citer par exemple :
  • « Hommage au Préfet Erignac » de Jakob Gautel (2004) – 61 avenue Mozart (16e)
  • « Le Balcon rouge » et « La Forêt de candélabres » d’Inges Idee (2007) en hommage à Jean Jaurès – Avenue Jean Jaurès (19e)
  • « Passage amplifié » de Carsten Höller et Myriam Bäckström (2008), une œuvre sonore à la mémoire des enfants juifs déportés entre 1942 et 1944 – Allée des Justes (4e)
  • « Fers » de Musée Khômbol (2008) en hommage à Alexandre Dumas – Place du Général Catroux (17e)
  • « La Quatrième Pomme » de Franck Scurti (2011) en hommage à Charles Fourrier – Place de Clichy (18e)
  • « Vêtement architectural » de Claire Maugeais (2012), une commande à l’initiative du Conseil de quartier Sentier Bonne Nouvelle en lien avec l’identité du quartier, marqué par l’industrie textile, la confection de tissus et de vêtements – Rue du Sentier et rue Saint-Fiacre (2e)
La Ville installe également dans l’espace public des œuvres qui appartiennent au Fonds d'art contemporain - Paris Collections et qui ont vocation à être redéployées successivement dans plusieurs endroits. Par exemple :
  • « Éclats verts jaunes rouges » de Véronique Joumard (2004) qui après plusieurs installations (au parc Montsouris de 2004 à 2005, au Petit Palais en 2007-2008), se trouve dans le jardin de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (4e)
  • « Street Painting #4 » de Lang/Baumann (2013), actuellement installée place Martin Nadaud (Paris 20e).
Enfin Paris apporte son soutien à des projets mis en œuvre sur le territoire parisien dans le cadre de l’action Nouveaux Commanditaires de la Fondation de France. On peut citer :
  • « Être utile (quotidiennement) » d’Alain Bublex, une commande de l’Union Fraternelle des Métallurgistes installée à la Maison des Métallos, 94 rue Jean-Pierre Timbaud dans le 11e, où se trouve son siège.
  • « En attendant le mo(nu)ment » de Société Réaliste, une commande de l’association Histoire et Vies du 10e arrondissement en hommage à Jean et Marie Moinon, installée dans le jardin du Chalet, rue du Chalet (Paris 10e).

Le 1% artistique

Le 1% artistique est un dispositif qui consiste à consacrer 1% du coût des travaux de construction, de réhabilitation ou d’extension d’un bâtiment public à la commande ou à l’acquisition d’une ou plusieurs œuvres d’art spécialement conçues par des artistes vivants pour être intégrées au bâtiment considéré ou à ses abords.
À Paris on peut citer:
  • « Balles et Ballons » d’Anne Frémy pour le gymnase Alice Milliat dans le 14e (2006)
  • « Le Plongeon » de Xavier Veilhan pour l’espace sportif Pailleron dans le 19e (2007)
  • « Second Time & Second Sound » de Melik Ohanian pour le centre sportif Alfred Nakache dans le 20e (2009)
  • L’œuvre de Florence Lazar pour le collège Aimé Césaire (18e), inaugurée en 2015.

Espace professionnel

Dossiers de presse des éditions Nuit Blanche