Les
phtalates font partie des polluants organiques les plus fréquemment détectés
dans notre environnement : on en trouve ainsi dans le plastique
polychlorure de vinyle ou PVC, dans les produits cosmétiques, les produits de
nettoyage, etc. Or, ce sont aussi des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire
des substances capables d’interférer avec notre système hormonal, de perturber
nos organismes et tout particulièrement notre
fertilité.
Sakina Mhaouty-Kodja, docteure en physiologie de la
reproduction, nous décrit les effets de l’exposition à des doses de phtalates
sur les comportements reproductifs et cognitifs des hommes et des femmes, et
nous explique en quoi ces substances représentent aujourd’hui un enjeu majeur
en matière de santé publique.
Sakina Mhaouty-Kodja est directrice de recherches CNRS à l’unité
Neurosciences Paris Seine CNRS/INSERM/Sorbonne Université. Elle préside un
groupe sur les perturbateurs endocriniens depuis 2017 en tant qu’experte à
l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de
l’environnement et du travail).
Conférence
en partenariat avec le CNRS
