Évènement

Carte blanche à Ari Marcopoulos au Musée d'art moderne de Paris

Du vendredi 5 avril au dimanche 25 août 2024
Groupe de skateurs dans le New-York des années 90
Le Musée d’Art Moderne de Paris donne carte blanche à l’artiste Ari Marcopoulos, photographe et cinéaste emblématique de l’underground new-yorkais et figure du monde du skateboard. Pour la première fois au Musée, son œuvre Brown Bag est présentée dans une installation spécifique. De la même manière qu’il porte un regard à la fois d'initié et d'anthropologue sur ses sujets, Ari Marcopoulos propose également une nouvelle lecture de certaines œuvres des collections du MAM, par le prisme des contre-cultures dont il est si familier.
Au-delà d’un bâtiment consacré à l'art moderne et contemporain, le site du Palais de Tokyo – plus particulièrement son esplanade – est aussi un haut lieu du skateboard mondial. Dès les années 1990, l’endroit connu sous le nom de « Dôme » devient rapidement prisé par les skateurs de la scène parisienne, puis internationale, pour ses particularités architecturales et son revêtement. Le Musée d’Art Moderne de Paris souhaite ainsi mettre à l’honneur cette discipline qu’il côtoie au quotidien, et qui est mise en avant par l’organisation des JO de Paris 2024. Après avoir fait son entrée en tant que « nouveau sport » aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021, le skateboard fait désormais partie des quatre sports additionnels des épreuves qui se déroulent à Paris cet été.
C’est pourquoi, à cette occasion, le Musée d’Art Moderne décide de donner carte blanche à l’artiste Ari Marcopoulos, connu pour son travail autour de la jeune culture, au-delà du skateboard. En 2021, le Musée fait l’acquisition de son film Brown Bag (1994/2020) – qui est présenté pour la première fois – et dans lequel on découvre des prises de vue de skateurs, filmés par l’artiste au milieu des années 1990 à New York.
Autour de cette projection, l’artiste propose une relecture des collections du Musée d’Art moderne à travers une sélection d’oeuvres qu’il met en parallèle avec ses propres photographies. Incarnations plastiques des différents points de vues que l’artiste souhaite confronter aux oeuvres du musée, les portraits d’Ari Marcopoulos viennent dialoguer avec des artistes tels que Hans Bellmer, Brassaï, Giorgio de Chirico, César, Isa Genzken, Annette Messager, Bruce Nauman, Daniel Turner ou Christopher Wool. Le parcours traite ainsi – à travers une quarantaine d’oeuvres – du mouvement, du corps, mais aussi de l’architecture, thématiques chères aux cultures urbaines auxquelles Ari Marcopoulos s’intéresse depuis le début de sa carrière.
Mise à jour le 14/05/2024

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