Évènement

Nuit de la lecture, samedi 25 janvier : nocturne exceptionnelle de l'exposition « Illusions (conjugales) perdues » à la Maison de Balzac

Le samedi 25 janvier 2025
Pour lancer la Nuit de la lecture à la Maison de Balzac, la Maison de Balzac vous propose de découvrir en nocturne l'exposition et grâce à la plume de l’écrivain , aux crayons de dessinateurs contemporains de Balzac et au dispositif olfactif de la Maison Givaudan, le thème du mariage au XIXe siècle.
Sans être féministe au sens actuel du terme, Balzac est en son temps le seul écrivain qui manifeste de l’empathie pour les femmes blessées. Il évoque des thèmes que la littérature mettra parfois plus d’un siècle à admettre, comme la nécessité d’une entente charnelle dans le couple, les conséquences sur la vie sentimentale de l’ablation d’un sein, le viol conjugal… La modernité de sa pensée sur des sujets qui restent hélas toujours actuels, apparait à travers des citations qui rythment l’exposition.
Celle-ci évoque plus particulièrement le mariage qui, au XIXe siècle, est souvent déterminé par des considérations sociales ou financières. Le résultat presque toujours funeste de ces unions arrangées est présenté sous un jour ironique par les dessinateurs de l’époque comme Victor Adam, Honoré Daumier, Gavarni, Grandville, Henry Monnier, Émile-Charles Wattier, et par la réflexion d’Honoré de Balzac.
Par ailleurs, pour accompagner l’exposition, grâce au mécénat de la maison de parfums Givaudan, cinq parfumeurs se sont lancés dans l’aventure, en prouvant encore une fois la permanence d’une œuvre dont l’universalité n’est plus à démontrer et donner à sentir une facette contemporaine de La Comédie humaine.
Ainsi, cinq fragrances ont été créées, car on le sait, chez Balzac fleurs, odeurs, parfums, parfois bons, parfois mauvais ont une place de choix. Balzac relie souvent des odeurs et des senteurs à des états d’âme ou à des souvenirs. Quelques héroïnes aussi sont caractérisées par des parfums. Ainsi, la femme devient fleur, métaphore de vertus comme de voluptés capiteuses. À Henriette de Mortsauf est associé le lys qui donnera son nom au roman Le Lys dans la vallée ; à Honorine, la violette, et à Béatrix, la pervenche.

Mise à jour le 20/01/2025

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