Un rouleau de papier, des pots de peinture, un pinceau géant. Au
début, le plateau est presque nu. Petit à petit, le terrain de jeu se
déploie. Le papier se déroule, se fait chemin, s’élève pour prendre vie,
évoquant la caverne où viennent s’inscrire les premières traces. Les
couleurs prennent corps : une trace, une empreinte, une rivière de
couleurs… La peinture coule, gicle, éclabousse, emporte les
personnages dans une frénésie jubilatoire et finit par sortir de la
page.