La beauté plastique et la beauté poétique ont, depuis Platon et Aristote, fait l’objet de nombreuses conceptualisations. La dimension organologique ou instrumentale de la musique exige un troisième concept de la beauté : non la beauté de la forme visuelle, non la beauté des mots et de leurs enchaînements, mais la beauté du jeu comme union du son et du temps. C’est principalement en situation d’improvisation, et d’improvisation collective, que la beauté du jeu se donne à entendre sous les doigts des musiciens.
Cette nouvelle conférence prendra la forme d’un dialogue entre chercheurs et musiciens, accompagnée de prestations musicales.