Le basket-ball en fauteuil roulant est comparable au basket-ball ordinaire. Les tactiques sont semblables à celles du basket ordinaire, le fauteuil permettant de créer des écrans plus efficaces. La taille du terrain et la hauteur des paniers sont également identiques à celles du basket bipède. Quelques règles sont toutefois adaptées à la pratique en fauteuil. Il n’existe pas de reprise de drible. Le possesseur de balle ne peut pas faire plus de deux poussées sur ses roues lorsque la balle est sur ses cuisses. Après la deuxième action, il doit dribbler, passer ou tirer. Cette règle correspond à celle du “marcher” : chaque roue compte alors pour un pas.
C’est vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, à la fois aux États-Unis et à l’hôpital de Stoke Mandeville au Royaume-Uni, que des soldats blessés à la guerre ont joué pour la première fois à des sports collectifs en fauteuil roulant. Aux États-Unis, les handicapés moteurs se sont tout de suite mis à jouer au basket-ball, tandis qu’à Stoke Mandeville, sous l’impulsion du Dr Ludwig Guttmann, ils jouaient au netball en fauteuil roulant.
En 1955, deux centres de rééducation de la région parisienne (Fontainebleau et Garches) commencent à pratiquer le handibasket. Puis ceux de Saint-Fargeau et l’Institut National des Invalides. En France, la discipline est rattachée à la Fédération Française Handisport, entité qui gère une quarantaine d’autres disciplines handisports.
Le basket-ball en fauteuil roulant est un sport paralympique officiel depuis les Jeux paralympiques de Rome en 1960, qui sont les premiers Jeux paralympiques à avoir été organisés. Les compétitions féminines de basket-ball en fauteuil roulant firent leur apparition aux Jeux paralympiques de Tel Aviv en 1968.