Figure de proue féministe de la bande dessinée alternative, elle vient présenter son nouveau recueil "Suicide total" paru en janvier chez L’Association, mais aussi ses autres créations artistiques comme le collage, la gravure sur bois, ou la sérigraphie.
Julie Doucet avait promis d’arrêter la bande dessinée et l’autobiographie. Voici qu’elle revient sur ses mots avec
Suicide total une fabuleuse fresque immersive dessinée d’un seul tenant qui nous emporte comme un fleuve à remonter le temps.
Nous sommes en 1989, Julie a 23 ans, elle réalise des fanzines qu’elle distribue dans les librairies ou par correspondance. Elle entame alors une relation épistolaire intense avec l’un de ses lecteurs, un Français. Les deux jeunes gens s’écrivent des centaines de lettres et s’enthousiasment l’un pour l’autre, jusqu’à ce qu’un voyage en Europe leur offre l’occasion de se rencontrer en chair et en os…
Lorsqu’elle a remporté le Grand Prix, Julie Doucet avait arrêté de faire de la bande dessinée depuis une vingtaine d’années. Malgré tout, elle a continué d’avoir une influence considérable sur une génération de créateurs. Elle fait aujourd’hui figure de mythe.
La rencontre sera suivie d’une séance de signature.