Où faire du breaking à Paris ?
Sélection
Mise à jour le 29/03/2024
Sommaire
Les Jeux de 2024 mettront de nouvelles disciplines sportives à l’honneur, dont le breaking, danse phare du hip-hop. À Paris, plusieurs salles et lieux vivants lui sont consacrés.
Les origines de cette danse sont encore inconnues de beaucoup. Tout a commencé au début des années 1970 à New York. À cette époque, le Bronx, quartier défavorisé de la Grande Pomme, abritait des clubs réputés pour leurs musiques afro-américaines, funk et disco. De nombreux New-Yorkais s’y rassemblaient : DJ Kool Herc y animait les soirées et c’est là qu’est née l’ambiance hip-hop ! En France, c’est en 1982, lors d’une tournée « New York City Rap » organisée par Europe 1 que le breaking débarque pour la première fois.
La Place
La
Place (Paris Centre) est le spot dédié au hip-hop. Ce lieu vivant en plein cœur de la capitale est riche d’une programmation qui
ne cesse de se renouveler. L’objectif est de promouvoir la culture hip-hop au sens large, avec des événements en tous genres : musique, danse, graff, images et vidéo.
Deux rendez-vous à ne pas manquer :
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Les studios qui sont ouverts chaque semaine, avec la possibilité de réserver l’un des huit studios de danse, du mardi au samedi de 10 heures à 20 heures.
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Les sessions gratuites d’entraînement qui ont lieu chaque semaine, avec une session de trois heures (17 heures à 20 heures) ouverte à tout le monde. Pas de coach, car ici on s’offre un training libre !
Le Centquatre
Cet espace culturel (19e) accueille tout au long de l’année des artistes venus des quatre coins du monde. Représentations, expos, résidences : la programmation est si riche que le lieu est vite devenu un véritable terrain d’expression pour les amateurs de pratiques urbaines. Plusieurs espaces sont en libre accès et il n’est pas rare d’y voir des danseurs répéter. Faites-y un tour le dimanche !
La Maison du hip-hop
Ouverte pendant la période scolaire, la Maison du hip-hop (11e) centre son activité autour de quatre piliers : informer, transmettre, partager et développer. Sa mission, c’est d’abord celle d’être la mémoire du mouvement hip-hop et d’accompagner les créatifs en demande d’informations, qu’elles soient historiques ou administratives.
Mais la Maison sait aussi transmettre son expertise à travers plusieurs ateliers de graff, de danse et d’écriture rap. Ceux-ci sont gratuits, récurrents et toujours animés par des artistes engagés.
Les centres Paris Anim’
Ouverts à tous, les 50 centres Paris Anim’ sont répartis sur toute la capitale et offrent une large palette d’activités, d’animations et de spectacles à petits prix, dont notamment du break ! Voici quelques exemples pour les 6-10 ans, les adolescents de 13-17 ans ou encore des cours pour adultes.
Le breaking aux Jeux de Paris
Lors du prochain chapitre olympique, la compétition de breaking aura lieu place de la Concorde (8e) et sera composée de deux épreuves : une masculine et une féminine, qui verront respectivement 16 B-Boys et 16 B-Girls s’affronter dans des battles (1 contre 1). Les danseurs enchaîneront les « power moves » comme les coupoles, les « six steps » ou encore les « freezes », en s’adaptant et en improvisant sur le son du DJ.
Une première médaille olympique pour la France ?
Tombée très tôt dans la culture hip-hop, Camille Regneault est désormais triple championne de France et vise les Jeux de Paris 2024. Nous l’avions rencontrée en 2022, découvrez son portrait.
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