La pièce démarre et capte son auditoire dès la première
minute. C’est rare et ça a le mérite d’être souligné tant la concentration du public
ne faiblira pas durant les 1h20 de représentation. On mène donc l’enquête avec le personnage principal,
sensiblement influencé par les séries policières américaines. On observe, on s’interroge,
on suit attentivement et on se laisse volontiers prendre par la main, grâce au
casting furieusement dynamique. A mi-chemin entre polar et comédie, « ADN » ne connaît aucun temps mort et embarque le public avec un texte fort et contemporain. Totalement maîtrisé par
l’excellente Anne Plantey qu’on avait déjà adoré dans
« La Maison du loup ».