Beyrouth, Ville Fatale est bien plus qu’un spectacle : c’est un plongeon dans l'âme indomptable d'une ville qui refuse de mourir. À travers le regard de Chafik, un être énigmatique dont les secrets se dévoilent au fil des époques, le public traverse un labyrinthe d’histoires – tantôt lumineuses, tantôt dévastatrices.
De 1860 à 2024, la pièce retrace les battements de cœur de Beyrouth : des soulèvements, des migrations, des amours impossibles et des cicatrices jamais refermées. Entre passé et présent, réalité et fantastique, chaque scène devient une fenêtre ouverte sur l'histoire universelle des luttes pour l'identité et la liberté.
Dans une mise en scène qui mêle poésie visuelle, chants envoûtants et mouvements chorégraphiés, Beyrouth, Ville Fatale invite à ressentir plus qu'à observer. Les personnages, à la fois troublants et familiers, tissent un lien intime avec les spectateurs, oscillant entre rires et larmes.
Ce voyage théâtral explore également l’empreinte laissée par la France au Liban, révélant une relation complexe et souvent méconnue. À travers ce récit, c’est une ville entière qui reprend vie, vivante, vibrante et inoubliable.
Note d'intention
Beyrouth, Ville Fatale est né d’un besoin urgent, presque viscéral : celui de redonner une voix à une ville qui, bien qu’éclatante, est souvent ensevelie sous des récits fragmentés ou déformés. Pour moi, artiste arabe vivant en France, cette création est un acte de résistance. Résister aux clichés, aux simplifications, aux silences imposés, à la guerre.
Beyrouth n’est pas seulement une ville ; c’est un paradoxe vivant, un endroit où la beauté danse avec le chaos, où la lumière jaillit des décombres. À travers Chafik, ce personnage insaisissable qui traverse 150 ans d’histoire, j’explore les tensions entre colonisation, immigration et identité. Mais je vais plus loin : je questionne la façon dont nous racontons les histoires. Une histoire doit-elle apaiser ou agiter ? Doit-elle libérer ou emprisonner ?
La mise en scène reflète cette quête de vérité : épurée, elle met en avant l’essentiel – le jeu des acteurs, la puissance des mots, et des moments ponctués par la musique envoûtante du oud. Ces instants musicaux, rares mais intenses, ouvrent des fenêtres sur une Beyrouth intemporelle, une ville où chaque pierre, chaque souffle, raconte une histoire que le monde a trop longtemps refusé d’entendre.
Objectifs artistiques
Avec Beyrouth, Ville Fatale, la compagnie Marzal ne se contente pas de raconter une histoire ; elle cherche à bâtir un pont entre deux mondes. Nous voulons ouvrir une fenêtre sur le monde arabe, souvent méconnu ou caricaturé, et inviter le spectateur à dépasser les préjugés pour découvrir des récits authentiques et complexes.
Notre ambition n’est pas de convaincre, mais de donner à chacun les outils pour questionner, explorer et se forger un regard personnel sur une culture trop souvent réduite à des clichés. À travers cette pièce, nous confrontons l’histoire, la mémoire et les identités, tout en laissant une place au doute, à l’émotion et à la réflexion.
Mon approche artistique fusionne les langages : le théâtre et le cinéma se rencontrent pour créer une expérience hybride, intensifiée par des moments où la danse et la musique, ces piliers de l’art arabe, insufflent une poésie visuelle et sonore. Chaque mouvement, chaque silence devient une vibration, un écho, un souffle qui transporte le spectateur dans une immersion à la fois sensorielle et artistiques.
Lieu
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Dates
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Horaires
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Théâtre du Temps (Paris 11e)
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3, 4 et 8 décembre 2024
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20h à 21h30
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Théâtre du Gouvernail (Paris 19e)
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Janvier 2025 (à venir bientôt)
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Théâtre Pixel (Paris 18e)
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15 et 22 février, 15, 22 et 29 mars, 5 et 19 avril 2025
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21h à 22h30
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À la Folie Théâtre (Paris 11e)
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de fin août 2025 à début novembre 2025 (33 représentations prévues)
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Lieu
Théâtre du Temps (Paris 11e)
- Dates
- 3, 4 et 8 décembre 2024
- Horaires
- 20h à 21h30
Théâtre du Gouvernail (Paris 19e)
- Dates
- Janvier 2025 (à venir bientôt)
- Horaires
Théâtre Pixel (Paris 18e)
- Dates
- 15 et 22 février, 15, 22 et 29 mars, 5 et 19 avril 2025
- Horaires
- 21h à 22h30
À la Folie Théâtre (Paris 11e)
- Dates
- de fin août 2025 à début novembre 2025 (33 représentations prévues)
- Horaires
Equipe artistique