Évènement

Exposition : Et l'amour, bordel !

Du jeudi 13 au dimanche 16 octobre 2022
« Et l’amour, bordel ! », c’est cette forme de leitmotiv que Just Cage souhaite imprimer le temps d’une exposition – ou pourquoi pas le temps d’une vie – dans les esprits. Cette quasi-interjection, que l’on pourrait entendre partout, aux accents pourtant du Sud mais finalement universelle - interroge à la fois sur notre capacité à aller au-delà des obstacles du quotidien, mais aussi, au-delà d’une forme d’identité.
Comment dit-on bonjour ? Je ne sais plus.
Le parfum des beaux jours, je ne sens plus…
Comment fait-on l'amour ?
Grâce à ces quelques mots, une célèbre ritournelle commise par Etienne Daho avec Cristina Marocco, ne manquera pas de vous hanter. Et si simplement elle vous habitait… Ne serait-ce que quelques instants, et surtout pour le meilleur. Cette amnésié, ne serait-elle pas devenue une amnésie collective après plusieurs années, désormais dites covid, et désormais avec une actualité guère plus réjouissante.
« Et l’amour, bordel ! », c’est cette forme de leitmotiv que Just Cage souhaite imprimer le temps d’une exposition – ou pourquoi pas le temps d’une vie – dans les esprits. Cette quasi-interjection, que l’on pourrait entendre partout, aux accents pourtant su Sud - mais finalement universelle - interroge à la fois sur notre capacité à aller au-delà des obstacles du quotidien, mais aussi, au-delà d’une forme d’identité.
Que ce soit dans l’art, la culture, la linguistique… – et notre époque nous montre chaque jour à quel point la question de l’identité est un chemin semé d’embuches – il est important de s’interroger sur la nécessite de se conformer à la norme induite. Cette rectitude semblerait être la forme de salut, et pourtant… Si de Vinci s’était contenté de la Joconde, si Molière n’avait écrit que des comédies… et avec des si l’on mettrait Paris en bouteille, comme le dit l’adage.
Si Just Cage habite Marseille, il est pourtant d’Amiens, ce transfuge lui permet-il de s’approprier ces codes méridionaux ? De la même manière, pourquoi un artiste devrait-il se contraindre à un style, à un medium… Just Cage, qui par son nom semble choisir de s’enfermer, montre par son approche, que beaucoup aimeraient ranger dans le néo-punk, que bien au contraire, il refuse toute forme d’étiquette. De la sculpture au papier en passant par l’acrylique et la toile (qu’il avait l’habitude de présenter) il lance ce cri du cœur : « Et l’amour, bordel ! ».
Amour de l’art, de la création, de l’autre. Refus du jugement, ode à la spontanéité, l’exposition est un plaidoyer pour la tolérance, le partage, la folie (eh oui aussi). En un mot pour la vie !

Mise à jour le 12/10/2022

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