On a souvent besoin d’un plus petit que soi, la nature aussi ! Dans les écosystèmes, d’innombrables espèces minuscules ou microscopiques jouent un rôle indispensable dans leur fonctionnement ou leur capacité à s’adapter aux changements. Certaines participent à la reproduction des plantes par la pollinisation, d’autres à la régulation des populations par la prédation ou encore au recyclage de la matière organique. Ces « petits êtres » essentiels passent souvent inaperçus.
Dès le 14 novembre, les curieux de tous âges pourront plonger au cœur de ces mini-mondes, en ayant l’impression de rapetisser grâce aux centaines de nouvelles sculptures monumentales et inédites. Une nouvelle occasion de s’émerveiller en levant les yeux devant ces espèces grossies plusieurs millions de fois. Lors du parcours, le visiteur apprend que d’autres insectes se nourrissent de feuilles, de la sève des plantes ou de charognes. Les escargots inoffensifs sont eux la proie des musaraignes. La déambulation se poursuit dans une mare, où libellules et demoiselles, dytiques, moustiques ou grenouilles ont tous un cycle de vie commun. Les visiteurs partent à la rencontre d’espèces tantôt familières - mille-pattes, cloportes ou vers luisants -, tantôt plus mystérieuses, telles que les collemboles, les diploures, ou encore l’étonnant tardigrade. Ils sont ensuite immergés dans un sous-bois surdimensionné avant de traverser un tronc d’arbre long de plus de 25 mètres.
Le parcours entre dans la ménagerie en présentant les organismes minuscules qui partagent nos habitations : araignées sauteuses, poissons d’argent, punaises de lit et même les moisissures de nos cuisines. Le voyage se termine par la découverte des organismes qui peuplent le corps humain : acariens de la peau, puces, poux, mais aussi bactéries et virus. Un clin d'œil à l’être humain dans sa phase minuscule au moment de la fécondation d’un ovule rappelle l’origine de nos vies.