« Nous allons avoir
besoin de l’inspiration d’écrivaines et d’écrivains capables d’envisager
d’autres manières de vivre que la nôtre. De voir au-delà de notre société
prisonnière de ses angoisses et de ses technologies obsessionnelles. D’imaginer
d’autres projets de vie voire même de véritables motifs d’espoir.» Ces mots
d’Ursula Le Guin annoncent le grand défi qui nous attend : celui d’envisager
demain dans un futur qui désespère à tout va.
Dans L’imaginaire au pouvoir,
Vincent Gerber montre la puissance évocatrice et le pouvoir émancipateur des
littératures de l’imaginaire, indispensables boussoles pour notre monde.
Vincent
Gerber est né à Genève et a suivi une formation universitaire en Histoire.
Journaliste au Courrier, ainsi que ponctuellement dans diverses revues
écologistes et anarchistes, il travaille à temps partiel pour la maison
d’édition Héros-Limite. Amateur de science-fiction et d’utopie, il co-préside
depuis plusieurs années les Amis de la Maison d’Ailleurs, association affiliée
au musée suisse de l’utopie et de la science-fiction. Il est l’auteur de Murray
Bookchin et l’écologie sociale (Ecosociété, 2013) et de Murray Bookchin
et l’écologie sociale libertaire avec Floréal Romero (le passager
clandestin, 2020)