5 conseils de fleuristes pour dire « je t’aime » de façon originale
Sélection
Mise à jour le 06/02/2024
Sommaire
Que l’on ne s’y méprenne pas, on adore les roses ! Mais plutôt quand c’est la saison, en mai, pour la fête des Mères par exemple. Du coup, on a préféré faire confiance à des artisans engagés pour imaginer des bouquets qui osent !
Des œillets
Marie, la créatrice de Muscari, aimerait « déconstruire » la rose rouge comme symbole de l’amour. « Les roses que l’on trouve à la Saint-Valentin proviennent d’Amérique du Sud après avoir transité par les Pays-Bas (12 500 km en moyenne par avion), où elles sont cultivées à l’aide de vingt pesticides strictement interdits en Europe », explique-t-elle. Résultat, elle préfère proposer des renoncules et des anémones, fleurs de l’hiver en France.
Mais là, son truc à elle, ce sont les œillets ! Elle a même inventé le slogan « Carnation is the new rose » (comprenez : l’œillet remplace la rose) et a spécialement créé pour la Saint-Valentin des boîtes en forme de cœur, remplies d’œillets.
À noter aussi : les œillets sont moins chers que les roses et ont une durée de vie quatre fois plus longue.
On aime aussi… ses compositions de fleurs séchées en forme de cœur et mises sous cloche. Sublime !
-
Muscari : 82, boulevard de Port-Royal (5e)
Du rose sans rose
Tonia, artisan fleuriste, diplômée de l’École nationale des fleuristes de Paris, a une préférence pour les bouquets de fleurs séchées. Pas de surprise : ici, on ne trouve que des fleurs françaises et issues de l’agriculture raisonnée. Les fournisseurs de la boutique travaillent la fleur séchée depuis plus de trente ans.
Cette année, il y aura donc des bouquets roses… sans rose. « On va proposer une belle diversité dans les couleurs, car de plus en plus de clients sont contents de casser les codes habituels et d’oser ! » confie-t-elle.
On aime aussi… la possibilité de créer son bouquet soi-même, avec des fleurs séchées à choisir à la tige.
-
Fleurs Sauvages : 8, rue Ferdinand Flocon (18e)
Des anémones et des renoncules
Chez Désirée, les stars de la saison sont les anémones et les renoncules, car « locales et de saison ». En hiver, on craque aussi pour le lumineux mimosa ou l’élégante tulipe, produites dans le Var et en Île-de-France. Elles aussi sont « garanties jolies et sans travail mal rémunéré, transport en avion et pesticides à gogo ».
En 2024, leurs bouquets d’amour misent au choix sur le pastel ou la vivacité des couleurs. Attention : les quantités sont limitées !
On aime aussi… l’anémone et la renoncule, parfaits pour les petits budgets, car même à l’unité, elles font toujours leur petit effet !
-
Désirée : 5, rue de la Folie-Méricourt (11e) ou 96 rue de Meaux (19e)
Des mufliers
Claire et son compagnon ne misent que sur des fleurs franciliennes. « Nous avons plaisir à les chiner trois fois par semaine au marché aux fleurs », raconte-t-elle. On en veut pour preuve sa boutique, qui est un enchantement de compositions dans les tons pastel, les vieux rose, les teintes crème…
Pour cette Saint Valentin, place aux mufliers, particulièrement vigoureux cet hiver, qui va venir révéler les fleurs de saison (anémones, tulipes, renoncules…).
On aime aussi… le choix des couleurs qui se rapproche de la tradition valentinesque avec le bordeaux, le rouge cerise, etc.
-
Fragrance : 14, rue Saint-Sébastien (11e)
Des tulipes
Cette adorable boutique du 16e, membre du Collectif de la fleur française, promet de « voyager dans les paysages français avec ses feuillages, fleurs et graminées ». Chez Eucalyptus, on voyage local dans le respect des saisons et de l’environnement.
Pour ce 14 février, Mathilde, cofondatrice de la boutique, proposera des bouquets dans un joli camaïeu de rouge, notamment avec les tulipes d’Île-de-France et les renoncules du Var.
On aime aussi… le fuchsia de ses fleurs qui vient apporter une touche pop aux compositions !
-
Eucalyptus : 5, place de la porte de Saint-Cloud (16e)
Default Confirmation Text
Settings Text Html
Settings Text Html
Et pour ceux qui préfèrent commander en ligne
Fleurs d’ici, qui défend l’horticulture française, casse aussi les codes « de la sempiternelle rose rouge » et propose le bouquet Polyamour. Inspirée du « bouquet de l’amour », cette composition mixe douze variétés de fleurs d’hiver françaises. Une belle façon de saluer le savoir-faire des horticulteurs et des fleuristes français.
Avec Monsieur Marguerite, on découvre le savoir-faire d’artisans d’Hyères (Var) et de Saint-Denis (Île-de-France). Toutes les fleurs sont garanties de saison et ont été cultivées dans des serres non chauffées, ni éclairées. Pour la Saint-Valentin, renoncules et fleurs des forêts composent de jolis bouquets. Toutes leurs propositions de cadeaux fleuris sont à admirer ici !
Avec Fleurivore, la fleur, on la déguste ! Les bouquets sont composés de fleurs locales, non traitées et savoureuses. Chaque fleur du bouquet est accompagnée de sa fiche-recette et de son schéma botanique indiquant les parties comestibles à cuisiner. On a craqué pour le bouquet mise en bouche.
Votre avis nous intéresse !
Ces informations vous ont-elles été utiles ?
Attention : nous ne pouvons pas vous répondre par ce biais (n'incluez pas d'information personnelle).
Si vous avez une question, souhaitez un suivi ou avez besoin d'assistance : contactez la Ville ici.
À lire aussi
Vous ne connaissez toujours pas ?
Sélection des bons plans intemporels, mais qui valent le coup toute l'année !