On a testé un cours d’escrime à la Cité Audacieuse

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Mise à jour le 31/07/2024

Le masque fait partie de l'équipement obligatoire pour pratiquer l'escrime
Tout au long des Jeux de Paris 2024, la Cité Audacieuse (6e), qui veille à faire progresser les droits des femmes, organise des activités gratuites et ouvertes à tous. On a testé un cours d’escrime avec une championne engagée et on vous raconte ! En garde !

La Cité Audacieuse, un lieu ouvert à tous

C’est au numéro 9 de la rue Vaugirard, à deux pas du jardin du Luxembourg (6e), que nous avons rendez-vous pour tester un cours d’escrime. Cette adresse, c’est celle de la Cité Audacieuse (6e). Logé dans une ancienne école primaire, cet espace dédié aux droits des femmes est bien plus qu’un tiers-lieu féministe.
Ouvert à tous les curieux qui désirent en apprendre plus sur les combats pour l’égalité femmes-hommes, ce spot discret reçoit dans une atmosphère propice à la détente. À notre arrivée, on remarque d’emblée que le public est hétéroclite : certaines personnes travaillent sur leurs ordinateurs, d’autres prennent un verre commandé au café Les Audacieuses – l’espace de vie au rez-de-chaussée –, pendant qu’un bébé sieste paisiblement dans sa poussette.
À l’occasion des Jeux de Paris 2024, la déco a été entièrement repensée pour mettre en valeur l’histoire du sport féminin et celle des championnes olympiques. Les murs s’habillent des portraits de la boxeuse Estelle Mossely, de la judokate Clarisse Agbegnenou ou encore de la nageuse Laure Manaudou. Face à ces médaillées trône le buste violet de Marianne.

Une championne engagée comme prof d’escrime

C’est d’ailleurs une autre championne qui nous accueille dans la cour ombragée de la Cité Audacieuse, avec un sourire communicatif. Joséphine Jacques-André-Coquin fait partie de l’équipe de France d’escrime. En novembre dernier, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, elle a lancé avec la Maison sport santé de la Ville de Paris le programme Escrime-toi, qui vise à accompagner les personnes victimes de violences.
Pour elle, l’escrime est LE sport pour reprendre confiance en soi. Et de s’expliquer : « C’est un sport de combat sans contact, où le corps est entièrement protégé, et le port du masque permet de se mettre dans une bulle en s’imaginant être quelqu’un d’autre. »
Accompagnée de Fabrice Wittmer, maître d’armes et cadre technique de la Fédération française d’escrime, Joséphine Jacques-André-Coquin présente l’équipement nécessaire à cette discipline et liste les différences entre le sabre, l’épée et le fleuret. On a même le privilège de prendre en main un sabre officiel, le même qui a permis à Manon Apithy-Brunet de remporter la médaille d’or lors de la finale 100 % française, le 29 juillet dernier.

L’escrime, un sport qui permet de prendre confiance en soi

Nous voilà donc équipés et prêts à nous mettre dans la peau d’un mousquetaire ! Le but est de toucher l’autre avec la pointe, sur les parties valables (le buste et la tête), sans être touché. Mais avant tout combat, il faut exécuter le salut de rigueur. Le sabre vers le haut (ciel), puis posé sous son menton (vie), pour finir en direction du sol (terre). En compétition officielle, il est réduit simplement à l’arme posée sous le menton.
Avec pédagogie et bonne humeur, Fabrice et Joséphine présentent quelques parades et attaques, puis montrent comment apprivoiser son équipement. À tour de rôle, on touche de la pointe de son sabre la veste et le masque de son adversaire. Au premier impact, on est surpris par le bruit de coup qui résonne dans le masque, mais rassurés de voir que l’on ne craint rien. Notre appréhension passée, place à l’action !
De profil, le bras légèrement plié vers l’avant, on se lance, mais l’adversaire est plus rapide et marque le point. Joséphine explique qu’en escrime, il faut toujours choisir entre l’attaque et la défense, et prendre des décisions rapidement. On suit donc son conseil. On se met en garde, on attend le départ donné par Fabrice… et on attaque en visant le masque. Gagné !
Ce sport qui nécessite agilité, réflexe et concentration nous séduit déjà. À la fin du combat, on serre la main de son adversaire, heureux de retirer le masque sous lequel on commençait à avoir bien chaud. Mais ravi d’en savoir plus sur cette discipline et qui va nous permettre de briller lors de la retransmission des prochaines journées de compétition, dès ce week-end !
La Cité Audacieuse fête les Jeux : demandez le programme !
Du lundi 29 juillet 2024 au jeudi 01 août 2024
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