Et le Prix des lecteurs des bibliothèques 2025 est attribué à…

Actualité

Mise à jour le 09/04/2025

Une Parisienne lit un livre chez elle.
Chaque année, les lecteurs des bibliothèques de la capitale sont invités à voter pour leur roman favori parmi une sélection d’ouvrages. Et le gagnant du 8e Prix des lecteurs des bibliothèques de la Ville de Paris est… Guillaume Viry, avec « L’Appelé ».

Le lauréat de l’édition 2025

« L’Appelé », de Guillaume Viry (éditions du Canoë)

De quoi ça parle ?

Jean est appelé en Algérie en 1962. De retour en France, c’est à l’âge de 30 ans qu’il meurt lors d’un dernier séjour à l’asile. Soixante ans plus tard, il ne suffit de presque rien, d’une confusion de prénom, pour que le passé surgisse comme une déflagration. Guillaume Viry narre le temps fracassé, la folle histoire de la guerre d’Algérie et ses échos contemporains.
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Rencontrez l’auteur au Festival du livre de Paris

Après plusieurs mois de suspense, le prix sera remis par Carine Rolland, adjointe à la maire de Paris chargée de la Culture et de la Ville du quart d’heure, à l’occasion du Festival du livre de Paris, le 12 avril 2025, à 14 heures, dans l’agora du Grand Palais (8e).
Remise de Prix - Prix des lectrices et des lecteurs des bibliothèques de la Ville de Paris
Grand Palais - Avenue Winston Churchill, Paris 8e
Du samedi 12 avril 2025

Le Prix des lecteurs, qu’est-ce que c’est ?

Chaque année, les bibliothèques de la Ville de Paris sélectionnent cinq premiers romans adulte, écrits par des auteurs francophones et édités dans une période donnée (entre le 15 août et le 30 septembre 2024 cette année). Et elles invitent les lecteurs à voter pour leur préféré !

Les autres romans de la sélection 2025

« Terres promises », de Bénédicte Dupré la Tour (éditions du Panseur)

De quoi ça parle ? À travers une fresque puissante, Bénédicte Dupré la Tour offre un premier roman où s’entrechoquent des vies minuscules, emportées par le mouvement furieux des ruées vers l’or. Tour à tour, les histoires se croisent, s’enchâssent et se démultiplient en constituant une mosaïque brillamment construite et dévoilant, par couches successives, la part de mystère en chacun des personnages.
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« Le Juif rouge », de Stéphane Giusti (éditions Seghers)

De quoi ça parle ? Un premier roman puissant, violent, hallucinatoire, qui puise aux sources de la légende ashkénaze pour raconter la rage exterminatrice dans l’Europe centrale du XXe siècle. « J’ai toujours rêvé d’être un antisémite. Moi le Juif, moi l’apatride, le cupide, le voleur d’enfants, le youpin, le violeur de jeunes filles, la vermine, le serpent. Comme tout aurait été plus facile, comme tout serait plus simple aujourd’hui. » Tels sont les premiers mots du narrateur, Aaron Tamerlan Munteanu, né Roumain en 1884 et devenu par châtiment le Juif rouge.
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« Du verre entre les doigts », d’Alix Lerasle (éditions Le Castor astral)

De quoi ça parle ? Raconté du point de vue de la narratrice, le roman plonge dans les secrets d’une famille marquante, où les non-dits menacent à tout moment de la précipiter dans le chaos. La mère est malade, le père a disparu, l’aîné s’est enfui dans la nuit et Nati, ce curieux petit frère, n’est pas un enfant comme les autres. Isolée dans une maison pleine d’ombres, la narratrice interroge le passé. Que cachent tous ces silences autour de leur histoire ? À mesure que le mystère s’épaissit, la maison semble se transformer. Et si c’était elle qui détenait la vérité ?
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« Après ça », d’Eliot Ruffel (éditions de l’Olivier)

De quoi ça parle ? Max n’a pas mis longtemps avant d’emmener Lou sur le bunker qui fait face à la mer. Les deux amis s’y retrouvent presque tous les soirs des vacances, regardent partir les ferrys et, très vite, la parole se délie au fur et à mesure que les bières descendent. C’est l’un de leurs points communs, ne pas être trop bavard. Il y a aussi l’ennui, les jeux qu’ils s’inventent, cette ville avec sa jetée, comme un pont vers le néant, qu’ils sillonnent. Les pêcheurs s’y disputent les meilleurs emplacements et, au bout, on saute dans l’eau en évitant les rochers. On passe à l’âge adulte. Comment devenir un homme quand les pères ont la main lourde les soirs de défaite de l’Olympique de Marseille et que les frères sont partis ?
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Lauréate de l’édition 2024 : Léna Ghar pour « Tumeur ou Tutu »

Dans ce roman, la primo-romancière explorait les traumatismes de l’enfance via le langage. Elle succède à Anthony Passeron, lauréat en 2023 pour Les Enfants endormis.
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