Dans les pas de la culture brésilienne à Paris

Sélection

Mise à jour le 10/01/2025

Une femme porte le drapeau brésilien lors d'un évènement culturel brésilien dans les rues de Paris.
La Saison croisée France-Brésil 2025 fête 200 ans de relations diplomatiques entre les deux pays. À cette occasion, on est partis à la recherche des lieux parisiens à l’esprit brésilien. Vous venez avec nous ?

Visiter la Maison du Brésil, à la Cité universitaire

Fondée en 1959, la Maison du Brésil (14e) accueille étudiants, professeurs et chercheurs brésiliens qui viennent à Paris dans le cadre d’un programme universitaire. Le lieu est aussi ouvert aux artistes et aux professionnels brésiliens en stage de perfectionnement.
Son architecture est particulièrement remarquable et le bâtiment a d’ailleurs été inscrit en 1985 à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques français. Il est né de la collaboration de deux architectes mondialement reconnus : Lucio Costa, à qui l’on doit la création de Brasilia, la capitale du Brésil, et Le Corbusier, célèbre urbaniste.
Infos pratiques
Maison du Brésil
Cité internationale universitaire de Paris
7 L, boulevard Jourdan (14e)

Dribbler sur un terrain de football, comme Raí

Dans le jardin d’Éole (18e), un terrain de football aux couleurs auriverdes porte le nom du plus parisien des joueurs de foot brésiliens. Paris et Raí, c’est une histoire d’amour qui valait bien un équipement sportif. L’ex-joueur du PSG, proche de l’association Etendart et de Courtside, a inauguré ce playground avec le soutien de la Ville de Paris. À travers ce projet, l’idée était simple : rénover un espace sportif, le décorer avec un artiste et l’associer à un grand athlète.
Infos pratiques
Terrain de foot dans le jardin d’Éole
56, rue d’Aubervilliers (18e)
Accessible aux heures d’ouverture du jardin

Dévorer des livres en langue portugaise

C’est une jolie bibliothèque dans le quartier de la gare Montparnasse. Et c’est la seule de tout le réseau des bibliothèques de la Ville de Paris à posséder un fonds entier en langue portugaise. La bibliothèque Benoîte-Groult (14e) possède près de 300 titres : romans classiques, contemporains et albums jeunesse. On y trouve aussi différentes méthodes de langue étrangère, dont une cinquantaine de documents consacrés à l’apprentissage ou au perfectionnement du portugais, en prêt gratuit.
Infos pratiques
Bibliothèque Benoîte-Groult
25, rue du Commandant-René-Mouchotte (14e)
01 43 22 42 18
Plus d’infos sur leur site

Danser la samba, comme à Rio de Janeiro

Inutile de s’envoler à Rio de Janeiro pour apprendre à danser comme les Cariocas ! À Paris, on peut aussi se mettre dans l’ambiance du carnaval. Pour cela, plusieurs centres d’animation de la Ville de Paris proposent une initiation à la samba, la samba no pé, ou la samba des carnavals. Des cours sont dispensés à partir de 16 ans. Les tarifs dépendent de votre quotient familial.

Fréquenter une librairie lusophone

Sur la jolie place de l’Estrapade, à deux pas du Panthéon (5e), se trouve une jolie librairie à la devanture bleue. C’est l’une des rares en France à promouvoir exclusivement la littérature portugaise et le monde lusophone (Brésil, Angola, Mozambique, Guinée-Bissau, Cap-Vert, îles de São Tomé et Príncipe, Macao, Goa et Timor oriental). La librairie organise des rencontres et des présentations de livres en présence des auteurs.
En 2026, le lieu fêtera ses 40 ans et saluera le beau travail de son créateur, Michel Chandeigne.
Infos pratiques
Librairie portugaise & brésilienne
19-21, rue des Fossés-Saint-Jacques (5e)
Du lundi au samedi, de 11 h à 13 h et de 14 h à 19 h
Le saviez-vous ?
Le Christ rédempteur, érigé à Rio de Janeiro, au sommet du Corcovado, et qui fait partie des sept merveilles du monde moderne, est l’œuvre du sculpteur français Paul Landowski. À Paris, on lui doit la statue de Sainte-Geneviève, protectrice de la capitale, érigée sur le pont de la Tournelle (Paris Centre) ou encore le monument à la gloire de l’Armée française, au Trocadéro (16e).

Se plonger dans la culture auriverde

Installé depuis 2014 dans la rue de Turenne, l’institut Alter’Brasilis (Paris Centre) est incontournable pour découvrir la culture auriverde. L’association propose différents cours de langue, dispensés par une dizaine de professeurs, dont les fondateurs Raoni Vasconcelos et Beata Sitarek, deux passionnés.
L’institut organise aussi des rencontres littéraires, des conférences et des concerts pour en savoir plus sur cette culture. Les cours sont à des prix abordables et les activités culturelles (hors concerts) sont gratuites.
Infos pratiques

5, rue Perrée (Paris Centre)
Attention : pas d’accueil sur place
Se renseigner au 07 70 26 41 04 ou écrire à [contact puis alterbrasilis.com après le signe @]pbagnpg@nygreoenfvyvf.pbz[contact puis alterbrasilis.com après le signe @]

S’initier à la capoeira

La capoeira, vous connaissez ? Cet art martial afro-brésilien se distingue des autres par son côté acrobatique. On l’appelle d’ailleurs la « danse de combat », puisqu’elle permet d’améliorer ses réflexes, sa coordination et son agilité.
Bonus : la capoeira permet aussi de travailler son rythme en musique ! Là encore, rendez-vous dans les centres d’animation de la Ville pour des cours accessibles dès 5 ans.
Infos pratiques
Tous les cours de capoeira des centres d’animation

En prendre plein les yeux avec Tarsila do Amaral

Figure centrale du modernisme brésilien, Tarsila do Amaral (1886-1973) est peu connue en France. Pourtant, dans les années 1920, c’est bien à Paris que cette grande peintre vient suivre des cours dispensés par Fernand Léger. Elle y peaufine ses techniques et développe peu à peu un style coloré, mêlant sa culture brésilienne et les techniques apprises auprès du chef de file du cubisme.
L’exposition que lui consacre actuellement le musée du Luxembourg (6e) lui rend un bel hommage. À voir avant sa clôture le 2 février prochain !
Exposition Tarsila do Amaral : peindre le Brésil moderne
Musée du Luxembourg - 19 rue de Vaugirard , Paris 6e
Du mercredi 09 octobre 2024 au dimanche 02 février 2025

Flâner sur le canal Saint-Martin avec Sebastião Salgado

Après avoir fait le tour du monde pour ses clichés et avoir travaillé avec les plus prestigieuses agences photographiques du monde, Sebastião Salgado a fondé en 1994, avec son épouse, son agence de presse Amazonas Images. Et c’est à Paris qu’il vit désormais, plus précisément quai de Valmy (10e), le long du canal Saint-Martin.
« C’est plein de commerçants, de restaurants, de gens que je salue tous les jours. Ce qui me touche, c’est cette addition de villages composant Paris. J’ai voyagé dans plus de 130 pays en tant que photographe, mais il n’y a qu’ici que j’observe un tel brassage de cultures », a-t-il confié récemment au magazine À Paris.

Assister aux spectacles du Théâtre de l’Opprimé

Le Théâtre de l’Opprimé (12e) a été fondé par Augusto Boal, l’une des figures majeures du théâtre brésilien de la seconde moitié du XXe siècle. En plus de proposer des représentations classiques, il incarne surtout un théâtre populaire, de rue et contestataire.
Aujourd’hui, il est dirigé par Rui Frati, qui a débuté sa trajectoire théâtrale au Brésil. Depuis, les rencontres entre compagnies internationales se multiplient et perpétuent ainsi l’esprit originel qui est « d’aborder les conflits sociaux et humains par le théâtre, en provoquant la discussion », comme indiqué sur le site du théâtre.
Infos pratiques
Théâtre de l’Opprimé
78-80, rue du Charolais (12e)
Toute la programmation

Participer au lavage de la Madeleine

Sous ce drôle de nom se cache le plus important événement brésilien d’Europe, qui se déroule en septembre à Paris, depuis 2002. L’événement prend la forme d’un festival avec une programmation autour de la culture, du tourisme et de la gastronomie du Brésil.
« Le lavage de la Madeleine » s’inspire d’une manifestation populaire à Salvador de Bahia : elle commence par un défilé dansant et se termine par le lavage symbolique de marches de l’église de Bonfim. À Paris, le défilé part de la place de la République et se rend place de la Madeleine (8e), en présentant des groupes de musique et de danses brésiliennes.
Infos pratiques
Découvrir la prochaine programmation bientôt dévoilée !

Se recueillir sur deux sépultures chères aux Brésiliens

C’est la sépulture la plus fleurie du Père-Lachaise (20e). Le tombeau d’Allan Kardec (1804-1869), fondateur du spiritisme et orné d’un buste réalisé par le sculpteur Charles Capellaro (1826-1899), fait l’objet de nombreux pèlerinages de la part de fidèles brésiliens. L’auteur du Livre des esprits compte en effet de nombreux adeptes au Brésil.
L’autre tombeau notable est celui d’Auguste Comte (1798-1857), philosophe français dont la pensée a fortement influencé la mentalité et les institutions brésiliennes. En effet, la République fédérale du Brésil, proclamée en 1889, a adopté pour devise nationale Ordem e progreso (Ordre et progrès), tirée de son œuvre. Son tombeau est accompagné, depuis 1985, d’une grande statue de bronze du sculpteur Henrique Batista da Silva Oliveira.
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