La peau : la limite mince et résiliente qui nous sépare de notre environnement immédiat. Aussi, ce qui nous protège et garantit que nous ne faisons pas un avec le reste. À quel moment une surface cesse-t-elle d'être un corps et devient un paysage ? Cette question est au cœur des œuvres récentes de Julia da Mota, dans lesquelles elle explore comment la peau peut être perçue non seulement comme une barrière physique et protectrice, mais aussi comme une frontière dynamique et expressive qui nous relie à un territoire plus vaste.
Julia da Mota (Brésil) est en résidence à la Cité internationale des arts dans le cadre du programme « 2-12 ».
1 Clarice Lispector (1920-1977), Um Sopro de Vida, 1978, Editora Nova Fronteira (Brésil)