L’Orchestre Colonne est une véritable institution en France. Créé en 1873, comptant parmi les plus anciens orchestres français, il occupe une place centrale dans la vie musicale parisienne et française.
Dans le cadre de la Nuit Blanche, l’Institut de France et l’Académie des beaux-arts ouvrent grand leurs portes, samedi 1er juin, pour une nuit symphonique en l’honneur de l’œuvre du compositeur Gabriel Fauré (1845-1924), membre de l’Académie des beaux-arts, à l’occasion du centenaire
de sa disparition. Pionnier de la musique de chambre en France, auteur d’une centaine de mélodies, de nombreuses pièces pour piano, d’œuvres liturgiques et de musiques de scène, Fauré tient une place unique dans la musique de son temps. Il se distingue par la recherche de l’équilibre des lignes mélodiques, l’homogénéité du discours, la simplicité dans l’expression ou encore le respect des modes anciens. Laurent Petitgirard, Secrétaire perpétuel de l’Académie des beaux-arts, dirigera l’Orchestre Colonne, accompagné du chœur de la Cité Internationale et de deux solistes, qui interprétera les pièces maîtresses du répertoire Gabriel Fauré : le Cantique de Jean Racine (opus 11), Pavane (opus 50), et le célèbre Requiem (opus 48). Des intermèdes joués par un quartet de Jazz Manouche seront proposés, ainsi qu’un concert de musique électronique hybride de l’artiste Machka qui viendra clôturer la soirée. Dans le cadre spectaculaire du Palais de l’Institut de France quai de Conti, la magie de la musique opérera de 20 heures à minuit et demi.