« Tout cela forme un ensemble » : l’art contemporain en pleine effervescence à l’Hôtel de Ville
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Mise à jour le 09/10/2023
Sommaire
L’exposition « Tout cela forme un ensemble » présente les projets de cinq lauréats sélectionnés dans le cadre de la quatrième édition du Prix 1% Marché de l’art. Inspirées par l’esprit et les valeurs olympiques, ces œuvres seront exposées cet automne dans la salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville de Paris.
Les cinq projets des artistes, Pauline Bastard, Dominique Blais, Mazaccio & Drowilal, Hoël Duret et Lorraine Féline, lauréats du Prix 1% Marché de l’Art de l’an passé, bénéficieront d’une visibilité au cœur de la capitale dans l’effervescence de la saison de l’art contemporain à Paris.
Le Prix 1% Marché de l'art
Le Prix 1% Marché de l’art est un dispositif de soutien à la création artistique, destiné aux artistes dans le domaine des arts visuels, porté par la Ville de Paris et le Crédit Municipal de Paris, lancé en octobre 2018. Une enveloppe pouvant aller jusque 20 000 € est attribuée à chacun des lauréats, afin de produire des œuvres originales exposées ensuite à Paris. Le Crédit Municipal de Paris finance cette dotation en prélevant 1% du chiffre d’affaires de ses 80 ventes aux enchères annuelles.
Exposition « Tout cela forme un ensemble »
Au programme
Le Prix 1% Marché de l’art a pour objectif de permettre à des artistes de créer des œuvres originales et inédites. L’édition 2022 lançait aux cinq artistes de répondre à la thématique du corps dans toutes ses dimensions.
Engagé dans les relations intimement nouées entre les formes et les sons, Dominique Blais propose une immersion contemplative auprès d’un sportif en plein entraînement. Avec l’humour et le sens de la dérision qui les caractérisent, Mazaccio et Drowilal exploitent et empilent les clichés de la pop culture. Les statues imaginées par Hoël Duret parasitent les canons de perfection physique édictés par l’histoire de l’art. Pauline Bastard invite des usagères de services publics à s’approprier et à détourner, avec les moyens du bord, les codes et chorégraphies des cérémonies marquantes de l’histoire des Jeux. Lorraine Féline pose le regard de sa caméra sur la main, outil primordial prolongeant le corps et l’esprit, pour en révéler l’ambiguïté fondamentale : menace ou étreinte, le geste devient une chorégraphie à double tranchant.
Informations pratiques
Du 14 octobre au 12 novembre 2023
Salle Saint-Jean – Hôtel de Ville (5 rue de Lobau, 75004 Paris)
Ouverture du mardi au samedi de 10h à 18h et le jeudi de 14h à 21h. Fermeture le dimanche et le lundi
Retrouver toute la programmation, les temps de médiations et de rencontres avec les artistes
Engagé dans les relations intimement nouées entre les formes et les sons, Dominique Blais propose une immersion contemplative auprès d’un sportif en plein entraînement. Avec l’humour et le sens de la dérision qui les caractérisent, Mazaccio et Drowilal exploitent et empilent les clichés de la pop culture. Les statues imaginées par Hoël Duret parasitent les canons de perfection physique édictés par l’histoire de l’art. Pauline Bastard invite des usagères de services publics à s’approprier et à détourner, avec les moyens du bord, les codes et chorégraphies des cérémonies marquantes de l’histoire des Jeux. Lorraine Féline pose le regard de sa caméra sur la main, outil primordial prolongeant le corps et l’esprit, pour en révéler l’ambiguïté fondamentale : menace ou étreinte, le geste devient une chorégraphie à double tranchant.
Informations pratiques
Du 14 octobre au 12 novembre 2023
Salle Saint-Jean – Hôtel de Ville (5 rue de Lobau, 75004 Paris)
Ouverture du mardi au samedi de 10h à 18h et le jeudi de 14h à 21h. Fermeture le dimanche et le lundi
Retrouver toute la programmation, les temps de médiations et de rencontres avec les artistes
Les artistes lauréats
Dominique Blais, Les Boucles sifflantes
À travers une pratique artistique nourrie d’une appétence pour l’expérimentation et la recherche de nouveaux supports, matériaux et techniques, Dominique Blais réalise des œuvres qui viennent interroger simultanément ou successivement l'espace, le temps, l'histoire et la mémoire des lieux en sollicitant les capacités perceptives du public.
Depuis le milieu des années 2000, son travail a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger. Jusqu'en 2025, dans le cadre du Voyage en hiver, il déploie l'œuvre-partition À Flot d'airain à l'échelle de la ville de Nantes et de ses clochers. L’artiste est représenté par la galerie Xippas à Paris.
MAZACCIO & DROWILAL - Elise Mazac ET Robert Drowilal, Rise and fall
Mazaccio (1988) et Drowilal (1986) sont influencés par les cultures numériques, la peinture Pop et la Pictures Generation. Ils mènent un travail de déconstruction des images contemporaines fondé sur le principe de « collimage ».
En 2013, le duo a été lauréat de la résidence BMW au Musée Nicéphore Niépce. En 2017, ils ont été résidents à l’International Studio & Curatorial Program (ISCP) à New York. Leur travail a été exposé aux Rencontres d’Arles, aux Abattoirs à Toulouse, au Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds et au French Institute à New York. Parallèlement, ils ont publié de nombreux livres d’artiste tels que Wild Style (2014), Champagne (2015), The Happiness Project (2018) et Paparazzi (RVB Books, 2021). Ils sont conférenciers invités à l'Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL), en Suisse.
Hoël Duret, Workload, Molded/Molted #1 & #2, Deflect #1, #2 & #3
Le travail de Hoël Duret se construit par étapes, d’expositions en films, de peintures en installations, pour composer les récits qu’il écrit. Ses histoires sont autant de périples existentiels poursuivant son investigation du mystère de la destinée humaine, dans un monde en déroute à la recherche de nouveaux récits.
La proposition d’Hoël Duret pour l’exposition « Tout cela forme un ensemble » regroupe 6 œuvres inédites. Les trois miroirs Deflect #1, #2 et #3 (2022) vibrent sous l’effet d’infra basses, déformant ainsi les reflets visibles à la surface de la toile.
La sculpture Workload (2023) utilise en direct et en continu des données de sporti.f.ve.s collectées sur l’application Strava pour déclencher son animation lumineuse. Les performances de coureu.r.se.s, cyclistes… etc… se transforment en lumière et deviennent abstraites.
Les deux sculptures Molded/Molted #1 et #2 (2023) ont été réalisées à partir de scans 3D des membres de corps de sporti.f.ve.s et de sculptures anthropomorphiques.
Ces modélisations 3D ont servies à réaliser les moules pour couler les différentes parties des sculptures (en silicone, en cire, en mousse polyuréthane, en bois, en résine coulée, en PLA, en plâtre, en béton…). Certains des membres manquants des sculptures sont visibles en Réalité Augmentée via une application web développée pour le projet en collaboration avec les équipes de la société Takima à Bagneux.
La sculpture Workload (2023) utilise en direct et en continu des données de sporti.f.ve.s collectées sur l’application Strava pour déclencher son animation lumineuse. Les performances de coureu.r.se.s, cyclistes… etc… se transforment en lumière et deviennent abstraites.
Les deux sculptures Molded/Molted #1 et #2 (2023) ont été réalisées à partir de scans 3D des membres de corps de sporti.f.ve.s et de sculptures anthropomorphiques.
Ces modélisations 3D ont servies à réaliser les moules pour couler les différentes parties des sculptures (en silicone, en cire, en mousse polyuréthane, en bois, en résine coulée, en PLA, en plâtre, en béton…). Certains des membres manquants des sculptures sont visibles en Réalité Augmentée via une application web développée pour le projet en collaboration avec les équipes de la société Takima à Bagneux.
Ses œuvres font partie d’importantes collections (Centre Georges Pompidou, FRAC et musées) et ont été exposées dans de nombreux lieux d’art contemporain (Fondation Louis Vuitton, CCCOD Tours, MABA Nogent-sur-Marne, Villa Merkel Esslingen, Opéra Garnier, Palais de Tokyo, MUDAM Luxembourg, CAPC Bordeaux, Seoul Art Museum, Palazzo Strozzi Florence, Tel Aviv Museum, etc.). Il collabore avec la NEW GALERIE, Paris.
Pauline Bastard, La cérémonie des cérémonies
Dans son travail, Pauline Bastard reproduit des formes sociales, des rituels ainsi que des motifs, pour les comprendre et en faire des réflexions collectives.
À chaque fois, il s’agit de mettre en place une situation, de créer un collectif dont l’objet n’est autre que de reproduire l'activité d’un groupe spécifique et de penser cette forme ensemble. Il se produit alors une chose qui n’est pas une représentation, mais qui se situe entre les personnes qui participent et la forme empruntée.
Elle a exposé, entre autres, à la Fondation Pernod-Ricard, au Fonds régional d’art contemporain (FRAC) Nouvelle Aquitaine, au Netherlands Photo Museum (Rotterdam), au Collège des Bernardins. Ses œuvres font notamment partie des collections du Fonds d’art contemporain - Paris Collections, du Centre national des arts plastiques (CNAP) et du FRAC Normandie Rouen.
Lorraine Féline, La main vide
Lorraine Féline réalise des vidéos, performances, dessins et peintures. Elle travaille dans une démarche observationnelle : l’observation, avec un minimum d’intervention, des gestes et des corps en mouvement, captés sur le vif. Elle dessine et photographie son entourage pour réaliser ensuite des peintures représentant des instantanés du quotidien.
Ses vidéos de format court, produites de manière indépendante et réalisées en équipe réduite, permettent d’être en immersion dans le lieu, au plus près des personnes filmées.
Ses travaux ont notamment été exposés au Centre européen d’actions artistiques contemporaines de Strasbourg (CEAAC), au Salon de Montrouge, à la Galerie du jour Agnès b., au Palais de Tokyo, au San Francisco Dance Film Festival, ou encore au Screen Dance Festival de Stockholm.
Olympiade culturelle
Quand Pierre de Coubertin relance les Jeux Olympiques de l’ère moderne, il conserve la vision d’une émulation commune des corps et des esprits. Alors que la ville lumière s’apprête de nouveau à accueillir et célébrer les Jeux Olympiques et Paralympiques, l’idéal olympique originel nous invite à mettre en perspective les sports et les arts d’aujourd’hui. C’est avec cet objectif qu’est lancée, depuis 2021, l’Olympiade culturelle portée par la Ville de Paris. Avec l’objectif de faire dialoguer les mondes du sport et de la culture, avant, pendant et après les Jeux de Paris 2024, la Ville de Paris est à l’initiative de manifestations culturelles multiples et multiformes afin de valoriser les valeurs communes de l’art et du sport, favoriser le dialogue entre les territoires, investir l’espace public et, plus largement, faire dialoguer les cultures du monde à Paris.
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