Façon de Voir revient le 11 février avec Samah Karaki pour explorer l’empathie sous un angle politique et sociétal. À travers des prises de parole, des débats et des jeux interactifs, cette soirée invite à comprendre les limites de l’empathie et à imaginer des solutions collectives pour réparer les fractures de notre société. Un rendez-vous pour les grand·e·s curieux·ses, à ne pas manquer !
Rejoignez-nous chaque mois pour Façon de Voir à la maison de la Conversation, la soirée qui favorise le pas de côté. Dans un cadre convivial, Façon de Voir est bien plus qu’un simple événement : c’est une occasion unique de faire un pas de côté pour mieux comprendre le monde d’aujourd’hui et participer à sa transformation. Notre défi ? Rendre accessible à tou·te·s la complexité de la pensée.
Après le succès du Talent est une fiction, Samah Karaki revient avec un essai aussi enthousiasmant et rigoureux consacré à l’empathie, ce phénomène complexe duquel dépend notre capacité à nous reconnaître dans autrui et à faire société. Longtemps cantonnée au développement personnel, Samah Karaki démontre l’urgence à réinvestir politiquement cette notion, pour réparer les fractures de la société.
Dans le langage ordinaire, ressentir de l’empathie signifie se mettre à la place de l’autre, et éventuellement partager ses émotions. Ce phénomène complexe, souvent considéré comme étant à l’origine du comportement moral et altruiste, s’est retrouvé au cœur du débat public, certains arguant qu’il serait la solution à l’intolérance et aux discriminations. Mais, dans une société traversée par les conflits et les rapports de domination, l’empathie permet-elle vraiment de comprendre l’autre ?
À la lumière des dernières découvertes en neurosciences et en sciences sociales, Samah Karaki démontre que l’empathie se révèle foncièrement faillible et sélective, ne résistant pas à la déshumanisation de l’autre ou à sa prétendue infériorité construite par les discours médiatiques ou politiques. Dans un essai stimulant et puissant, elle invite à reconnaître que l’on est inévitablement exclu de l’expérience des autres, et à imaginer de nouvelles voies pour s’ouvrir à leurs réalités. Plutôt que d’apporter à la souffrance et à l’injustice une réponse individuelle et affective, elle plaide en faveur de mesures politiques et sociales
L'édition le 11 février, une soirée de grand.e.s curieux.ses 👀
- 19h30 la devinette : Sympathie ou empathie ?
- 19h45 Prise de parole de Samah Karaki
- 20h45 Prise de parole de Samah Karaki
- 21h10 Jeu de l’empathie minute, donne moi de l’empathie !
- 21h30 Échanges avec le public et conclusion par Samah Karaki
