Autre
étonnement : la diversité des genres représentés. L’influence de la
tête chercheuse
Björk n’est pas si évidente, celle de l’ovni
Sigur Rós
encore moins, la scène métal - peut-être un lien avec le Danemark -
est présente mais pas écrasante. Mais aller à Airwaves et arpenter les rayons
des disquaires (pas moins de 7 dans le seul centre de Reykjavik) c’est écouter
du punk féminin et féministe (
Hórmónar),
du rap d’influence
Wu-Tang Clan (
Cell7), de la musique expérimentale
d’influence pop (
Ólöf Arnalds)
ou classique (
Ólafur Arnalds),
des héritiers de
Simon et Garfunkel
(
Árstíðir,
dont l’un des musiciens joue dans un groupe de métal), d’autres de
Radiohead période lyrique (
CeaseTone,
dont le chanteur est aussi musicien pour un rappeur,
JÓIPÉ), de la pop sautillante ou
mélancolique, et même de la bossanova en islandais !