3 bonnes raisons de courir voir cette nouvelle fresque
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Mise à jour le 09/06/2024
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Du bleu, du jaune et du mauve. Impossible de passer à côté de cette splendide fresque, signée Audrey Laurençon, qui se déploie sur la rampe du Châtelet (rive droite). Enfilez vos baskets : on vous donne 3 raisons d’aller l’admirer avant votre sortie running !
Parce qu’elle raconte une histoire
Au premier coup d’œil, on est comme invités à se rassembler autour de ces deux bras qui se rejoignent, synonymes de point de départ du running. Après avoir aussitôt brisé la glace entre spectatrices, sportives et coach, la suite de la fresque laisse place à la performance. Devant l’illustration d’une grande figure féminine qui montre l’exemple, le groupe, motivé, s’élance sur le bitume.
Une énergie qu’a voulu traduire Audrey Laurençon avec une œuvre participative, que l’on découvre sous les pas de ces femmes. « L’important était d’aller plus loin, avec une piste qui disparaît petit à petit pour que le reste de l’histoire s’écrive chacune à sa manière », nous détaille-t-elle.
Audrey Laurençon devant la fresque Asics qu’elle a créée
Crédit photo :
Joséphine Brueder / Ville de Paris
Parce qu’elle inspire les sportives
En plus de l’arpenter, en participant aux séances coachées gratuites chaque jeudi (ou non !), on comprend rapidement que la fresque s’adresse à toutes les Parisiennes. Plutôt sportive du dimanche, star de l’athlétisme ou joggeuse régulière, « il n’y en a pas une qui dépasse les autres, on est toutes des femmes incroyables », tient à rappeler l’artiste.
La fresque Asics sur les quais de Seine
Crédit photo :
Joséphine Brueder / Ville de Paris
Parce qu’elle incite à occuper l’espace public
Derrière l’aspect symbolique de peindre sur les quais de Seine, on devine un message bien plus important que de motiver les Parisiennes à reprendre une activité sportive. Ce projet, auquel Audrey Laurençon est fière d’avoir participé, est avant tout une manière pour les femmes de se réapproprier l’espace public.
Car l’artiste nous le rappelle : beaucoup « se sentent angoissées à l’idée de venir seules le soir dans des endroits comme ça où il y a du monde ». Cette fresque, c’est donc aussi une façon d’inciter les femmes à oser franchir le pas et sortir. Un objectif qui semble trouver chaussure à son pied, dans l’un des lieux privilégiés de la capitale.
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