Évènement

Le trompe-l'œil de 1952 à nos jours, l'expo au musée Marmottant Monet

Du jeudi 17 octobre 2024 au dimanche 2 mars 2025
Le tableau d'Henri Cadiou montre une Mona Lisa qui se dévoile sous un papier déchiré
Le musée Marmottan Monet présente du 17 octobre 2024 au 2 mars 2025 l’exposition « Le trompe-l’œil, de 1520 à nos jours ». Cette exposition retrace l’histoire de la représentation de la réalité dans les arts et entend rendre hommage à une facette méconnue des collections du musée, ainsi qu’au goût de Jules et Paul Marmottan pour ce genre pictural.
Le terme trompe-l’œil aurait été employé pour la première fois par Louis Léopold Boilly (1761-1845) en légende d’une œuvre exposée au Salon de 1800. Le terme fut adopté trente-cinq ans plus tard par l’Académie française. Bien que le terme apparaisse au XIXe siècle, l’origine du trompe-l’œil serait liée à un récit bien plus ancien, celui de Pline l'Ancien (c.23-79 apr. J.C), qui rapporte dans son Histoire naturelle comment le peintre Zeuxis (464-398 av. J.C.), dans une compétition qui l'opposait au peintre Parrhasios, avait représenté des raisins si parfaits que des oiseaux vinrent voleter autour.

Au cours des siècles, le trompe-l’œil se décline à travers des médiums divers et se révèle pluriel. Il joue avec le regard du spectateur et constitue un clin d'œil aux pièges que nous tendent nos propres perceptions. Si certains thèmes du trompe-l'œil sont connus - tels que les vanités, les trophées de chasse, les porte-lettres ou les grisailles - d'autres aspects seront abordés dans cette exposition, comme les déclinaisons décoratives (mobilier, faïences, …) ou encore la portée politique de ce genre pictural à l'époque révolutionnaire jusqu’aux versions modernes et contemporaines.
Plus de 80 œuvres significatives du XVIe au XXIe siècle provenant de collections particulières et publiques d’Europe et des États-Unis (National Gallery of Art de Washington, le Museo nacional Thyssen-Bornemisza de Madrid, le musée d’art et d’histoire de Genève, le Museo dell’Opificio delle Pietre Dure de Florence, le château de Fontainebleau, le musée du Louvre, le musée de l’Armée, le musée national de la Céramique de Sèvres, la Fondation Custodia, le Palais des Beaux-Arts de Lille, le musée Unterlinden de Colmar…) seront exposées et permettront d’appréhender l’évolution formelle du trompe-l’œil.

Mise à jour le 02/09/2024

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