Les expositions automnales qui vont surprendre les curieux de la nature

Pour cette 4^e édition d’Automne tropical, les grandes serres du Jardin des plantes (5^e) mettent l’univers de l’illustration botanique à l’honneur. Trois thématiques y sont présentées – les découvertes actuelles de nouvelles espèces, l’histoire des sciences botaniques et l’art –, principalement dessinées par l’illustratrice scientifique Agathe Haevermans. Un bonheur pour les yeux !

Bruno Liljefors est un peintre incontournable de la scène scandinave de la fin du XIX^e siècle. S’inspirant de l’art japonisant, il compose des œuvres à la fois poétiques et saisissantes de justesse sur la nature et les animaux, observés lors de ses immersions dans les vastes étendues sauvages. À tout moment, les tableaux semblent prendre vie !

C’est la période de floraison des orchidées ! Rendez-vous dans le grand palmarium du Jardin des serres d’Auteuil (16^e) pour admirer le spectacle de ces plantes en fleur. La scénographie, tout en légèreté, plonge au cœur d’une nature exotique colorée. L’occasion, également, de découvrir ces serres historiques qui abritent plus de 5 000 espèces tropicales venues du monde entier.

Plus de 40 artistes réunis à l’occasion de cette exposition proposée par la Maison européenne de la photographie (Paris Centre) autour d’une thématique : comment capturer l’essence même des plantes ? Par la photo, par la vidéo, par le cyanotype… Autant de techniques que d’œuvres présentées, retraçant l’histoire commune entre les végétaux, la science et l’art du XIX^e siècle à nos jours. On va en voir de toutes les couleurs !

À partir d’enregistrements sonores de volcans réalisés en Colombie, en Éthiopie, en Islande, en Indonésie et en Italie, l’artiste Julian Charrière guide le public dans les entrailles de la planète. Par cette expérience immersive, on découvre un monde grondant, grouillant et presque hypnotisant ! Une exposition rare.

Amélie Bertrand s’inspire des Nymphéas de Claude Monet, exposés au musée de l’Orangerie (Paris Centre), pour créer un univers graphique bien à elle. L’artiste élabore ses œuvres d’abord sur son ordinateur sous forme de pochoirs, puis peint scrupuleusement à la peinture à huile. Les nénuphars deviennent alors simples motifs colorés, enchevêtrés dans d’autres formes tout aussi bariolées.