Lauri Fernandez, autrice argentine actuellement en résidence à la Maison des auteurs d’Angoulême et la coréenne
Silki, croisent leurs propres regards et réflexions sur la thématique de l’exil. Qu’il soit choisi ou subi, l’exil est toujours un déracinement, une perte de repères pour celles ou ceux, qui émigrent et immigrent.
L’autrice argentine Lauri Fernandez travaille actuellement sur Desarraigos-
Lengua materna, un projet de bande dessinée qui, à travers un portrait de trois générations d’argentin·es, relate le dilemme de descendants d’immigrés européens qui se demandent, plus de cent ans après l’arrivée de leurs ancêtres, s’ils ne doivent pas repartir vers l’Europe en raison des crises économiques et politiques qui secouent régulièrement l’Argentine. Dans
Malgré tout je suis ici (Ed. L’Association, 2024), Silki témoigne de sa nostalgie de la Corée, son pays natal, du choc culturel et de la difficulté d’intégration.