6 expos pour célébrer l’amitié franco-britannique

C’est un projet participatif qui amène Oliver Beer au musée d’Art moderne (16^e). L’artiste anglais, qui vit entre Paris et Londres, a sélectionné 4 œuvres du musée que les enfants devront s’approprier en dessinant. Le Britannique en fera ensuite 4 films d’animation. Avec l’école ou en simple visite, tous les enfants sont invités à contribuer à ce projet, intitulé « A Thousand Voices ». La diffusion des films aura lieu au printemps 2025. Patience !

Véritable icône de la mode, le chapelier Stephen Jones est célèbre pour ses créations audacieuses et innovantes. Il a notamment travaillé avec les maisons Christian Dior, Vivienne Westwood et de nombreux prestigieux couturiers parisiens. Son parcours est retracé au Palais Galliera (16^e) à travers plus de 170 œuvres uniques. De quoi lui tirer notre chapeau…

Cap sur le Centquatre (19^e) ! L’exposition « From Sea to Sky » met en commun le travail de 3 collectifs militants européens pour dresser le portrait de la surveillance maritime dans la Méditerranée. Frontières, patrouilles militaires et équipements sont dévoilés dans l’optique de dénoncer les moyens mis en place pour « repousser les migrants ». L’installation est organisée autour d’œuvres vidéo, de pièces sonores, multimédias et cartographiques. De l’art engagé.

Cette exposition hors du commun retrace l’histoire de la photographie des plantes. Démarrant avec les premières études scientifiques qui leur sont consacrées, l’exposition bascule ensuite dans l’expérimentation et l’imaginaire des artistes modernes, qui manipulent techniques et innovations pour jouer avec la réalité. On y découvrira, par exemple, les premiers cyanotypes réalisés par Anna Atkins ainsi que les merveilles photographiques d’Elspeth Diederix, en passant par l’inventaire des formes de Karl Blossfeldt.

Cette exposition présente des œuvres réalisées par 10 artistes venus de Grande-Bretagne, d’Amérique du Nord et de France. Leur point commun ? Leurs origines caribéennes ou africaines. Leur travail reflète leurs parcours diasporiques et varie entre sculptures, tableaux et photographies. Le spirituel et les imaginaires collectifs composent le fil rouge de cet accrochage qui fait le lien entre le deuil, la mémoire, la migration et l’ancestralité.

L’artiste Penny Goring multiplie les supports afin de présenter l’étendue de son travail particulièrement varié. Elle y dénonce la violence domestique et structurelle, la pauvreté, et les émotions négatives qui hantent longtemps nos vies. La Londonienne les confronte par le biais de l’humour. Ses œuvres parviendront-elles à vous séduire avec son mantra « On peut rire de tout » ?